Le père Bernard Lozet a reconnu des viols mais ne sera pas condamné

Le père Bernard Lozet ne fait plus partie de la Communauté des Béatitudes, ayant été par la suite incardiné dans le diocèse de Namur. Cependant, les viols dont il est ici question se sont déroulés quand il faisait partie de cette communauté.

Dans un article publié en 2022, Jeune Afrique avait révélé que l'abbé Lozet avait violé à plusieurs reprises un mineur alors qu'il était en poste à Makoua, en République du Congo, et qu'il avait reconnu sa culpabilité.
Selon le média, la victime a tenté de saisir la justice belge et de déposer plainte auprès du procureur du roi.

En juillet 2022, elle a toutefois été informée que la Belgique n'était pas compétente car les faits avaient eu lieu en République du Congo. Le dossier avait ensuite été transmis à un abbé juriste au sein de l'Église. Les activités du prêtre Bernard Lozet avaient alors été limitées et la victime avait été indemnisée financièrement. Par la suite, le diocèse de Namur a transmis le dossier au Dicastère pour la doctrine de la Foi, le tribunal du Vatican.

D'après l'enquête de Jeune Afrique, aucun procès canonique n'a cependant eu lieu. Fin juin 2025, l'instance a en effet indiqué qu'elle n'était pas compétente et que les faits étaient prescrits.
À la suite de cette décision d'incompétence, l'évêque de Namur a retiré à l'abbé Lozet, via plusieurs décrets signés en août et septembre 2025, sa mission de prêtre auxiliaire dans le secteur pastoral de Vaux-sur-Sûre ainsi que la responsabilité de l'équipe d'aumônerie de l'Hôpital Sainte-Thérèse.

7sur7.be

Le prêtre Bernard Lozet, accusé d'avoir violé un adolescent en 1999, alors qu'il était en poste en République du Congo, va être réaffecté comme aumônier du Monastère des Sœurs Conceptionnistes de Bastogne, selon une enquête publiée jeudi soir par le média Jeune Afrique. Cette réaffectation a également été annoncée sur le site internet du diocèse de Namur, auquel l'ecclésiastique est rattaché.

Le Soir

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