Le père Charles Sighieri ne respecte pas les sanctions canoniques dont il fait l'objet

Rappel : en 2023, il avait été condamné par le tribunal correctionnel de Marseille pour agressions sexuelles « par personne abusant de l'autorité que lui confère sa fonction » de prêtre sur de jeunes séminaristes : deux ans de prison avec un sursis probatoire de trois ans, obligation de soins, interdiction durant dix ans de toute activité professionnelle ou bénévole auprès de mineurs : il est aussi désormais inscrit au fichier des délinquants sexuels 🡵

Dans ce jugement [canonique] paraphé par les abbés Joseph Domingo, juge délégué, Guillaume Paris et Stéphane Sciortino-Bayart, assesseurs, et que nous avons pu consulter, le Père Sighieri se voyait interdire « toute activité ou charge en contact avec des mineurs » pour une durée de dix ans, ainsi que pour cinq ans, l'exercice de « tout ministère public, de l'accompagnement spirituel ou des confessions ». Il se trouvait aussi assigné « à la résidence désignée par son ordinaire », c'est-à-dire son évêque.

En l'occurrence, un presbytère situé dans le quartier de la Barasse, à Marseille (11e). Or, il n'en a rien été : « Sa présence à Auriol, comme si de rien n'était, sème le trouble », déplorent des habitants du village. La communication du diocèse le reconnaît : « Il a refusé l'appartement qui lui avait été assigné. »

La Provence

Informations complémentaires