Père Jean-Michel Le Gac : l'enquête de Nice-Matin

Le journal Nice-Matin vient de publier une enquête en trois parties au sujet du père Jean-Michel Le Gac :

Notons que dans cette enquête, Mgr Dominique Rey est mis en cause à deux niveaux :

  • En 2001, des parents alertent l'évêque sur le comportement inquiétant de Jean-Michel Le Gac envers leur fils adolescent. L'évêque ne fait rien, puis accepte que le prêtre soit déplacé à Saint-Bonnet (Drôme) 🡵. Durant une année scolaire, il est aumônier au collège de Saint-Bonnet de Galaure, rattaché au Foyer de Charité de Châteauneuf-de-Galaure 🡵. Au mois de juin, il est renvoyé à la suite de plaintes pour des agressions sexuelles 🡵.
  • Des documents font mention de courriers d'alerte reçus dès 2001 (alors que Mgr Rey était évêque); toutefois, ces courriers eux-mêmes n'ont pas été retrouvés dans les fonds d'archives aujourd'hui conservés par le diocèse de Frejus-Toulon 🡵.

Jean-Michel Le Gac, le curé de la paroisse de La Farlède, n'a jamais crié. Il n'a pas utilisé la force. Il a simplement fermé une porte et volé l'enfance de mineurs innocents. La clé, vingt ans ou trente ans plus tard, elle est toujours là. Elle tourne encore dans leurs cauchemars. Parfois, une parenthèse amnésique est venue effacer le malheur pour aller de l'avant, pour ne pas (re)vivre l'horreur.

En 2025, l'empreinte du prêtre déchu ne s'est pas effacée. Au contraire, deux nouvelles plaintes ont été déposées en décembre 2024 et en novembre 2025 assortie d'une constitution de partie civile pour des faits criminels contre l'ancien curé sur Lise, qui n'était alors qu'une fillette.

Nice-Matin

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