Le magasine Théophile publie une interview du père Marc-Olivier de Vaugiraud

L'interview pour ce numéro de noël avait été réalisée le 4 avril 2025, c'est à dire quelques semaines seulement avant le communiqué de Mgr Luc Crepy du 17 mai 2025 annonçant la suspension à titre conservatoire du père Marc-Olivier, en mentionnant les accusations d'une jeune femme mineure au moment des faits 🡵.

Bien entendu, la revue Théophile aurait eu largement le temps de refaire l'interview avant impression du magasine si elle avait été au courant. Cela montre le peu d'écho qui est fait des communications épiscopales quand elles traitent des abus sur mineurs.

On notera par exemple que le diocèse de Carcassonne et Narbonne a déjà supprimé de son site internet le communiqué de Mgr Bruno Valentin faisant état des mesures conservatoires du père Marc-Olivier de Vaugiraud (page initialement ici que l'on peut retrouver dans une sauvegarde).

La phrase de la rédactrice en chef de Théophile, « Sachez que ce n'est pas spécifiquement ce prêtre qui est mis en avant, c'est la mission d'un prêtre que nous souhaitions mettre en lumière », rappelle douloureusement les justifications de ceux qui tentent de séparer le père Rupnik de ses « oeuvres »… il n'y a pas le prêtre d'un côté, et le professionnel de l'Église de l'autre !

Bonjour à tous,

Je suis la rédactrice en chef de Théophile et bien évidemment nous n'étions pas au courant de ces éléments : l'interview a été réalisée tout début avril 2025 et le texte finalisé fin avril. Nous sommes profondément meurtris de cette information et je présente personnellement toutes mes excuses, au nom de l'équipe, à ceux et celles qui auraient été touchés par des agissements de cette sorte. Ce que nous proposons aux enfants c'est un élan vers le beau, les lecteurs le savent. Sachez que ce n'est pas spécifiquement ce prêtre qui est mis en avant, c'est la mission d'un prêtre que nous souhaitions mettre en lumière pour ce numéro paraissant pour la période de l'Avent et de Noël.

Je reste disponible en MP si certains souhaitent échanger.

Merci à vous.

— Dominique Pérot-Poussielgue, sur Facebook

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