Père Pierre-Armand d'Argenson : notaire à la chancellerie de l'évêché de Quimper, il avait été condamné par la justice

Le père Pierre-Armand d'Argenson est actuellement notaire à la chancellerie de l'évêché 🡵. Plus spécifiquement affecté au bureau des mariages et catholicité 🡵, le chancelier délégué par Mgr Laurent Dognin pour les mariages étant le père Hervé Queinnec 🡵, chancelier depuis 2008 🡵 qui est par ailleurs Juge au Tribunal pénal canonique national (TPCN) 🡵.

Pour rappel, le canon 483 du code de droit canonique prévoit que « Le chancelier et les notaires doivent être de réputation intacte et au-dessus de tout soupçon ».

Or, il avait été condamné à deux ans de prison avec sursis avec obligation de se soumettre à des soins pendant trois ans pour violences sur une personne vulnérable [La Nouvelle République du Centre-Ouest, vendredi 2 novembre 2007, p. 4].

« Je devais me mettre à genoux, en maillot de bain avec un ceinturon autour de la taille. Je devais l'appeler « maître » pendant que je recevais des coups de ceinture » : Anne, aujourd'hui âgée d'une quarantaine d'années, n'était pas à l'audience hier mais son témoignage a été lu. C'est elle qui a porté plainte après s'être tue pendant plus de vingt ans sur les drôles de pénitences que lui infligeait l'abbé d'Argenson.

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Et Anne n'aurait pas été la seule à être victime de ces méthodes, en près de trente ans de sacerdoce : le dossier comporte plusieurs témoignages qui vont dans le même sens. M. l'abbé mettait ses ouailles face à des « contrats » impossibles : quand on faillait, on était puni. Des enfants de chœur, obligés à se doucher nus devant lui, un séminariste qui, pantalon baissé, a été tenu en laisse par sa ceinture, un animateur de Radio Saint-Martin qui a eu aussi affaire à lui.

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Pierre de Voyer d'Argenson, dont l'expertise psychiatrique révèle « un égocentrisme à tonalité perverse et une orientation sadique de la sexualité », aurait souffert dans sa jeunesse de châtiments corporels similaires infligés par son père. Le prêtre a reconnu les faits commis sur Anne qu'il « savait fragile psychologiquement » et les a publiquement regrettés.

— [La Nouvelle République du Centre-Ouest, vendredi 24 novembre 2006, p. 4]

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