Mgr Di Falco accusé d'avoir participé à une captation d'héritage

Rappel

L'affaire, révélée par le journal Libération au mois de juin 2025, a fait surgir en pleine lumière ce legs mystérieux d'une riche nonagénaire sans enfant, au diocèse de Gap dans les Hautes-Alpes, dans des circonstances plus ou moins troubles. Disparue en 2013 à l'âge de 91 ans, Blanche Laurens avait modifié son testament peu avant sa mort, passant d'un leg initial de 150 000 euros, au don de son immense patrimoine à l'association diocésaine locale, dirigée à l'époque par Jean-Michel Di Falco, par ailleurs évêque de Gap (fonction qu'il occupa de 2003 à 2017).

[…]

La nièce de Blanche Laurens n'en démord pas : ses proches et elle-même ont été victimes de captation d'héritage sous l'influence de trois personnes liées à l'Église catholique. Un avocat, un notaire et un secrétaire particulier, étrangers au cercle familial, auraient conduit la nonagénaire à modifier son testament au bénéfice des associations diocésaines de Paris et de Gap. Le patrimoine immobilier, comportant principalement 22 appartements bourgeois disséminés dans Paris, était estimé à 17 millions d'euros en 2013, « certainement le double aujourd'hui, ce qui suscite bien évidemment des convoitises », affirme Me Ayela. L'avocat décrit chez la vieille dame en 2012, au moment de la modification du testament, un état de « démence », assorti d'un syndrôme de Diogène, qui la maintenait alitée, la peau sur les os tandis qu'elle était assommée par les médicaments, « c'est clairement de l'abus de faiblesse, elle a été dépossédée de tout, s'indigne Christophe Ayela, quand ces gens rentrent dans la famille, c'est le loup dans la bergerie, ils vous dévorent ».

France 3

Nouvelle réaction de Mgr Di Falco

CERTAINS MEDIAS SERAIENT-ILS DES PERROQUETS ?

Je tiens à exprimer ma profonde déception face à la manière dont certains médias ont choisi de relayer, un article publié dans un journal, sans aucune vérification préalable, les accusations diffamatoires, sur un prétendu abus de faiblesse à propos d'un legs attribué aux diocèses de Gap et de Paris.

Je me suis déjà exprimé à ce sujet dans un post précédent fournissant les circonstances d'attribution de ce legs aux deux diocèses.

Pourquoi mettre uniquement en cause le diocèse de Gap et ma personne alors que le legs a été attribué aux deux diocèses de Gap et de Paris bien que je n'ai jamais rencontré cette personne ?

Pourquoi parler de travaux de rénovation de la Maison épiscopale qui auraient été financés grâce au legs, alors que les travaux de rénovation ont été réalisés en 2004, 2005 et le legs attribué en 2012 ?

Ces reprises automatiques, effectuées sans confrontation des faits, sans recoupement des sources, et surtout sans que je n'aie été contacté ni invité à m'exprimer, constituent une atteinte grave aux principes fondamentaux du journalisme, à commencer par le respect du contradictoire.

Cette légèreté médiatique, loin d'être anodine, porte atteinte à mon honneur.

Je reste néanmoins attaché aux valeurs de dialogue, de justice et de transparence, et j'ai confiance dans le discernement de celles et ceux qui sauront reconnaître l'injustice dont je suis victime.

Compte LinkedIn de Jean-Michel Di Falco Léandri

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