Sainte-Marie, à Chagny : une plainte symbolique mais nécessaire

Ce témoignage montre à quel point le chemin de chacun est singulier. La plainte déposée par Gilbert a été pour lui une étape indispensable, « un point final, qui permet de tourner la page ».

Une action avant tout symbolique. En déposant plainte, le 10 juin dernier, pour « viol aggravé sur mineur de moins de 15 ans par personne ayant autorité », Gilbert (prénom d'emprunt) savait pertinemment que sa démarche ne pouvait pas aboutir juridiquement.

« Dans le courant de l'année 1967, âgé de 12 ans, alors que j'étais interne au pensionnat Sainte-Marie de Chagny, j'ai été violé par sodomie par un religieux de la congrégation des frères maristes, faisant office d'infirmier », détaille le plaignant, aujourd'hui âgé de 70 ans et qui avait témoigné en 2022 dans les pages du JSL.

« Je suis conscient que ce crime est prescrit et que son auteur est mort, poursuit le septuagénaire dans sa plainte, mais il est pour moi essentiel que la justice pénale soit saisie de ce dossier. Une autre victime est identifiée et je ne doute pas que d'autres suivront. »

[…]

Cette plainte pénale représente pour lui « un point final, qui permet de tourner la page » sur cette histoire douloureuse.

Le Journal de Saône-et-Loire

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