Abus sexuels au lycée Saint-Thomas-d'Aquin : "Ils ont laissé faire !"

Quelqu'un aurait pu faire cesser les agressions de N.V. : c'est la conviction de plusieurs victimes. « N.V. était protégé, ça se disait, ajoute Arnaud. Nous, on est en colère car il y en a plusieurs qui savaient, qui auraient pu l'arrêter ! Mais ils ont laissé faire ! Les responsables qui n'ont pas fait leur travail, nous ont imposé de subir cela ! C'est d'une telle violence ! »

Laurent (1), 48 ans, lycéen entre 1991 et 1994, est en colère également. « Ces agissements ont duré plus de 20 ans ! Le CPE, M. Tranchard était au courant ! Un jour, il m'a convoqué dans son bureau et m'a lancé en me regardant bien dans les yeux : « Méfiez-vous de Monsieur V. » Sa réflexion m'a marqué. Je me suis dit : mince, il sait. Ce CPE était très gentil, mais il ne nous a pas protégés. Il doit s'expliquer ! » (2)

(1) Prénom modifié
(2) M. Tranchard conteste avoir été informé des abus de N.V.

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