Enseignement privé catholique : les problèmes posés par la loi Debré

Dans un article de son blog hébergé par Mediapart, de François Jarraud analyse pourquoi et en quoi la loi Debré n'est plus adaptée au contexte actuel de l'enseignement privé catholique sous contrat.

La loi Debré (1959) ne connait que les contrats signés par l'Etat avec chacun des établissements. Chaque établissement est une structure autonome, gérée par une association qui salarie le chef d'établissement 🡵.

Le 29 avril, Éric de Moulins-Beaufort et Benoit Rivière, président du Conseil pour l'enseignement catholique, assurent eux aussi de leur bonne volonté. Mais ils affirment aussi leur absence d'autorité hiérarchique sur les établissements. Cela alors qu'ils exercent une tutelle, avec les congrégations, sur eux et qu'ils nomment les directeurs diocésains (équivalent des recteurs pour les établissements catholiques) lesquels ont droit de regard sur le choix des chefs d'établissement.

Blog de François Jarraud (hébergé par Mediapart)

Les pires violences ont été commises dans les internats ou dans le cadre de la vie scolaire. Ces deux domaines échappent légalement au contrat d'association avec l'Etat. Ils relèvent du « caractère propre » des établissements, reconnu par la loi Debré. Même si les évêques, le secrétaire général et les syndicats de chefs d'établissement du privé se déclarent favorables aux contrôles y compris dans ces deux domaines, les contrôles que les rectorats exerceraient n'auraient pas de fondement légal.

Blog de François Jarraud (hébergé par Mediapart)

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