Pierre-Étienne Albert, l'ancien chantre des Béatitudes, est condamné pour la troisième fois

Condamné en 2011 par le tribunal de Rodez à 5 ans de prison, pour des agressions sexuelles sur 38 victimes reconnues, il avait été jugé une seconde fois en 2015 lorsqu’une nouvelle victime s’était fait connaître. C’est ce qui est arrivé aussi à Albi. Le plaignant s’était rendu à l’été 1990 au couvent de Cordes-sur-Ciel avec sa famille. Il avait alors 9 ans et explique aujourd’hui que ses souvenirs, enfouis toutes ces années, ont ressurgi à l’occasion de la médiatisation liée au procès de Rodez. Il accuse l’ancien chantre de l’avoir assis sur ses genoux un soir dans sa chambre, d’avoir caressé ses parties intimes et introduit un doigt dans son anus (la qualification de viol n’a pas été retenue).

À la barre du tribunal, Pierre-Etienne Albert, qui reconnaît ses penchants pédophiles contre lesquels il dit toujours lutter, a nié en bloc ses accusations. Il explique se souvenir de toutes ses victimes – regrettant le « mal » qu’il leur a fait – et assure que le plaignant âgé aujourd’hui de 44 ans n’en fait pas partie. Le tribunal l’a néanmoins déclaré coupable et l’a condamné à 1 an de prison, ordonnant la confusion de cette peine avec celle prononcée en 2011.

La Dépêche

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