Enseignement privé catholique : Saint-Pierre au Relecq-Kerhuon
- https://www.letelegramme.fr/finistere/brest-29200/violences-au-college-saint-pierre-pres-de-brest-des-temoignages-jusquen-1996-6776672.php
- https://www.ouest-france.fr/faits-divers/violences/temoignages-tant-que-je-netais-pas-a-terre-il-tapait-ces-collegiens-ont-vecu-la-terreur-c12ba186-f9f5-11ef-a6a4-567d76e1951c
- https://www.ouest-france.fr/faits-divers/violences/qui-est-le-pere-l-directeur-de-lex-college-breton-mis-en-cause-par-50-eleves-pour-sa-brutalite-7b943496-fc19-11ef-84e6-97a4d0833d6d
- https://www.diocese-quimper.fr/tous-les-communiques/condamnation-des-violences-survenues-dans-lancien-college-saint-pierre-au-relecq-kerhuon/
Moins de quinze jours après les révélations du Télégramme, le collectif breton « Saint-Pierre - Kerhuon » dénombrait, mardi soir, 85 cas de violences infligées par des professeurs. Les témoignages courent désormais jusqu'en 1996.
« L'afflux de témoignages ne faiblit pas. La parole se libère. On enregistre au moins deux ou trois nouveaux signalements par jour. Certains sont extrêmement poignants. »
La plupart des témoignages se concentrent sur les années 1970-1980. Les faits les plus anciens remontent à 1964, et les plus récents, à 1996. « Contrairement à ce qu'indiquait la direction du nouveau collège, les violences ne se semblent pas s'être arrêtées avec le changement du nom de l'établissement, devenu « Saint-Jean-de-la-Croix », en 1988 (mixité adoptée en 1985, NDLR) », pointe Frédéric, avec deux témoignages à l'appui.
Robert T., 62 ans, n'a rien oublié de la violence qui a rythmé trois années de sa vie, de 1976 à 1979, lorsqu'il était au collège Saint-Pierre, au Relecq-Kerhuon, près de Brest (Finistère). Des scènes « traumatisantes », gravées à vie dans sa mémoire. Comme ces remises des copies au petit matin, dans l'ordre décroissant des notes. « Arrivé à 10/20, on se dit : « Oh punaise, là on va prendre cher ». On défile pour chercher notre copie. On est droit devant le professeur et il nous gifle. Il avait de ces paluches… Plus la note est basse, plus le nombre de gifles est conséquent. C'était terrifiant. »
Comme Robert T., des générations d'élèves passés par « le bagne » de Saint-Pierre ont vécu la violence quotidienne des professeurs, de la fin des années 1960 jusqu'aux années 1980. François Barat, élève de 1968 à 1973, se rappelle s'être retrouvé « à dix, les genoux sur l'estrade, en attendant la gifle. Des énormes claques. En plus, ils feintaient ; on ne savait pas de quel côté ça allait arriver ».
Le père L.
Le père L est mis en cause par 50 élèves pour sa « brutalité » dans le cadre de ses fonctions au collège Saint-Pierre, au Relecq-Kerhuon.
Parcours du père L., d'après l'article de Ouest France :
- 1950 Arrivé au Collège Saint-Pierre, au Relecq-Kerhuon.
- 1970 Directeur du collège jusqu'à son départ.
- 1977 Nommé dans une paroisse à une quarantaine de minutes du Relecq-Kerhuon.
- 2004 Décès.
« Le père L. exerçait la violence de façon continuelle. Il courait dans la cour et frappait, sans raison », relate Frédéric B., qui se rappelle aussi de longues files d'attente pour aller se confesser. « Une fois, je l'ai entendu hurler dans son confessionnal, saisir l'élève et lui péter la gueule, jusqu'à briser son arcade sourcilière. Il avait du sang sur les mains. »
Communiqué de presse du diocèse de Quimper et Léon et de la Direction de l'Enseignement catholique du Finistère
Condamnation des violences survenues dans l'ancien collège Saint-Pierre au Relecq-Kerhuon
Le diocèse de Quimper et Léon et la Direction de l'Enseignement catholique du Finistère ont pris connaissance des témoignages transmis par le Collectif Saint-Pierre Kerhuon sur les actes de violence survenus dans l'ancien collège Saint-Pierre au Relecq Kerhuon dans les décennies 70 à 80.
Ces récits bouleversants font état de traitements inacceptables, infligés à des jeunes collégiens par un prêtre diocésain et des membres du personnel, dans un climat de connivence et de terreur intolérable.
Nous sommes extrêmement choqués par la violence qui a été imposée à ces jeunes et par les méthodes employées dans cet établissement, totalement contraires aux valeurs de l'Église et de l'Enseignement catholique. De tels agissements sont inadmissibles et ne sauraient être passés sous silence.
Aucune époque, aucune autorité, aucune intention éducative ne saurait excuser ou justifier un tel acharnement sur des enfants.
Nous reconnaissons pleinement la douleur et la souffrance des victimes, et nous leur exprimons notre profond soutien. Nous nous engageons à les écouter, à les accompagner avec la plus grande attention et à œuvrer sans relâche pour que la vérité soit faite.
Nous remercions particulièrement les représentants du Collectif Saint-Pierre Kerhuon, avec qui nous sommes en contact depuis quelques jours, de nous avoir transmis des témoignages ainsi qu'à tous les anciens élèves qui ont eu le courage de briser le silence pour rétablir la vérité sur cette situation scandaleuse. Leur parole est essentielle pour que toutes les victimes de ces actes ignobles puissent trouver la reconnaissance qu'ils méritent.
Afin de poursuivre ce travail de vérité et d'écoute, nous recevrons prochainement une délégation du collectif Saint-Pierre Kerhuon. Nous souhaitons ainsi leur apporter toute l'attention et le soutien qu'ils méritent, et contribuer pleinement à la reconnaissance des faits.
À cette occasion, un point presse sera organisé en présence de Monseigneur Laurent Dognin, évêque de Quimper et Léon, Monsieur Christophe Geffard, Directeur diocésain de l'Enseignement catholique du Finistère et les membres du Collectif Saint-Pierre Kerhuon.
Le diocèse de Quimper et Léon et la Direction de l'Enseignement catholique du Finistère rappellent leurs engagements résolus dans la lutte contre toutes formes d'abus ainsi que la protection des mineurs et des personnes vulnérables.
Informations complémentaires
Collège Saint-Pierre, au Relecq-Kerhuon
- https://www.letelegramme.fr/finistere/relecq-kerhuon-29480/cetait-la-terreur-deux-anciens-eleves-visent-ce-college-finisterien-6767557.php
- https://www.diocese-quimper.fr/tous-les-communiques/condamnation-des-violences-survenues-dans-lancien-college-saint-pierre-au-relecq-kerhuon/
- https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/culture-de-l-info/l-enseignement-catholique-destabilise-par-les-accusations-de-violences-en-son-sein-6618343
- https://www.francebleu.fr/emissions/l-info-d-ici-ici-breizh-izel/il-etait-naturellement-violent-le-pere-l-chef-d-orchestre-des-violences-dans-l-ex-college-du-relecq-kerhuon-8959968
- https://www.leparisien.fr/societe/religions/abus-dans-les-ecoles-catholiques-le-crabe-pere-argouarch-ils-nont-toujours-pas-ete-eloignes-des-enfants-18-04-2025-WHWAWDIQZVCYPPUSZOKFRCIWCQ.php
- https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/04/02/d-anciens-eleves-victimes-de-violences-au-college-catholique-breton-saint-pierre-saisissent-la-justice_6590018_3224.html
- https://www.liberation.fr/checknews/taloches-dans-la-tronche-coups-de-poing-les-anciens-eleves-du-college-catholique-saint-pierre-deposent-50-temoignages-contre-leurs-enseignants-20250402_Z7V5CJIJ7VDRNE4HXI2WWNABI4/
- https://www.letelegramme.fr/finistere/relecq-kerhuon-29480/college-saint-pierre-du-relecq-kerhuon-le-parquet-de-brest-ouvre-une-enquete-pour-entendre-les-victimes-6819183.php
- https://www.francebleu.fr/infos/societe/violences-dans-l-enseignement-catholique-le-diocese-de-quimper-ouvre-ses-archives-a-des-victimes-8017700
- https://www.ouest-france.fr/faits-divers/violences/qui-est-le-pere-l-directeur-de-lex-college-breton-mis-en-cause-par-50-eleves-pour-sa-brutalite-7b943496-fc19-11ef-84e6-97a4d0833d6d
Le Collège Saint-Pierre, au Relecq-Kerhuon, est devenu mixte en 1985. Il a disparu à la fin des années 80 dans la fusion avec l'école Notre-Dame pour devenir Saint-Jean-de-la-Croix 🡵.
Le collectif Saint-Pierre accuse notamment le diocèse de Quimper et Léon d'avoir couvert ces violences durant des décennies. Le diocèse a fini par publier un communiqué 🡵 où il reconnaît, « pleinement la douleur et la souffrance des victimes » 🡵.
Au cœur des accusations : le père Yvon L. « Il pratiquait la violence avec une régularité et une nonchalance tout à fait stupéfiante », selon une victime 🡵.
Joël Barusseau est également mis en cause 🡵.
Les anciens élèves, qui se surnomment entre eux « les bagnards », ont déposé au parquet un dossier de 50 témoignages écrits, relatant des faits de violences commis entre 1962 et 1996 par les enseignants de ce collège catholique 🡵 🡵.
En mai 2025, le procureur de Brest annonce qu'au moins le président du collectif serait entendu. Selon lui, « il s'agit de prendre en considération la parole des gens. Et on ne sait jamais : si des faits plus récents, non prescrits (des violences sexuelles par exemple) devaient apparaître », des suites seraient davantage envisageables 🡵.
En mai 2025, les archives du diocèse de Quimper et Léon et de la direction diocésaine de l'Enseignement catholique du Finistère sont ouvertes au collectif des victimes du collège Saint-Pierre du Relecq-Kerhuon 🡵.
Le collectif Saint-Pierre
collectifsaintpierrekerhuon@yahoo.com 🡵
Voir aussi :
Diocèse de Quimper et Léon
- https://www.diocese-quimper.fr/
- https://eglise.catholique.fr/guide-eglise-catholique-france/structure/diocese-quimper/
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Dioc%C3%A8se_de_Quimper_et_L%C3%A9on
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Cl%C3%A9ment_Guillon
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marie_Le_Vert
- https://eglise.catholique.fr/guide-eglise-catholique-france/personne/mgr-laurent-dognin/
Derniers évêques
- 1989–2007 : Mgr Clément Guillon 🡵
- 2007–2015 : Mgr Jean-Marie Le Vert 🡵
- Depuis 2015 : Mgr Laurent Dognin 🡵
Voir aussi :
Enseignement privé catholique
- https://www.ciase.fr/rapport-final/
- https://www.francetvinfo.fr/societe/education/affaire-de-violences-sexuelles-a-notre-dame-de-betharram/des-excuses-quelques-annonces-et-une-promesse-de-reflexion-comment-l-enseignement-catholique-reagit-aux-temoignages-de-violences-physiques-et-sexuelles-dans-ses-etablissements_7127985.html
- https://www.la-croix.com/societe/affaire-betharram-pour-philippe-delorme-tout-ce-qui-contribue-a-lutter-contre-les-violences-est-une-bonne-chose-20250220
- https://prevention-harcelement.enseignement-catholique.fr
- https://prevention-harcelement.enseignement-catholique.fr/auto-evaluation-sur-le-harcelement/
- https://prevention-harcelement.enseignement-catholique.fr/plan-boussole/
- https://www.nouvelobs.com/societe/20250508.OBS103665/on-ne-peut-pas-se-contenter-de-dire-nous-sommes-une-grande-famille-la-grande-majorite-des-faits-est-derriere-nous-apres-betharram-l-enseignement-catholique-face-aux-plaintes.html
- https://enseignement-catholique.fr/campagne-stop-violences/
- https://www.la-croix.com/apres-betharram-l-enseignement-catholique-lance-une-campagne-stop-violences-20250502
- https://www.letudiant.fr/college/lancement-de-la-campagne-stop-violences-par-lenseignement-catholique.html
- https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/rapports/cion-cedu/l17b1642-ti_rapport-enquete
- https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/rapports/cion-cedu/l17b1642-tii_rapport-enquete
- https://www.lefigaro.fr/actualite-france/commission-betharram-l-enseignement-catholique-fixe-ses-lignes-rouges-20250702
Les chiffres documentés par la CIASE
Dans son rapport paru en 2021, la Commission indépendante sur la pédocriminalité dans l'Église catholique (Ciase) a estimé à 330 000 le nombre de victimes entre 1950 et 2020. Près d'un tiers (30%) des faits ont eu lieu dans les établissements et internats scolaires, « premier lieu des violences sexuelles » contre les mineurs au sein de l'Église. Les victimes sont très majoritairement (83%) des garçons, âgés pour la plupart (62%) de 10 à 13 ans. Les sévices sexuels s'inscrivent « dans un continuum de violences pédagogiques », relève aussi la Ciase.
D'après les chiffres de la CIASE, il y aurait donc eu presque 100 000 victimes dans les établissements et internats scolaires en lien avec l'Église.
« Cette loi de l'omerta était générale » dans la société, assure l'évêque de Bayonne [Mgr Aillet]. « Dans les congrégations religieuses, qui jouent un rôle important dans l'enseignement catholique, la culture du silence, inhérente à l'Église, est redoublée du fait de l'obéissance due au supérieur, et d'une culture corporatiste qui incite à garder le silence au sein de la communauté et à protéger ses membres », nuance l'historienne Agnès Demazières. « Ces congrégations exercent aussi une force d'attraction sur des personnalités perverses du fait de ce climat de silence et d'un accès facile à des enfants et des personnes vulnérables », avance la spécialiste de l'histoire du christianisme, autrice de Sans loi ni foi : Prêtres et violences sexuelles. Au cœur du système catholique.
Premières actions mises en place
Le programme de protection des publics fragiles (3PF)
Depuis 2018, l'enseignement catholique a mis en place le « 3PF », le « programme de protection des publics fragiles ». C'est un dispositif visant la prévention et la lutte contre toute forme de maltraitance, que ce soit le harcèlement, les violences, les abus au sein des établissements scolaires, en mettant à leur disposition des ressources, des éléments juridiques, des outils de discernement et d'action… 🡵.
Le site internet du 3PF propose :
- Des livrets d'information
- Livret 1 : De la lutte contre la maltraitance à la bientraitance éducative
- Livret 2 : La bientraitance éducative
- Recueillir la parole de l'enfant témoin ou victime
- Être à l'écoute - créer des dispositifs d'écoute
- Secret professionnel, discrétion professionnelle, devoir de réserve, confidentialité
- Procédures en matière de protection des mineurs
- Des grilles d'auto-évaluation sur le harcèlement pour les élèves
- Le plan boussole : un processus de discernement et d'action du 3PF. Il peut être mis en place dans les établissements pour faire progresser la culture de la bientraitance éducative.
Un dispositif 3PF pour « programme de protection des publics fragiles » a été lancé par le Sgec. Sur le papier, il est ambitieux (si l'on oublie sa dénomination problématique qui associe le risque d'exposition aux violences à une fragilité préalable). Les conditions de recueil de la parole y sont détaillées, et les risques de maltraitance par une personne détenant l'autorité ouvertement évoqués. Ce n'est pas du tout le cas dans le public, où la question de l'adulte dysfonctionnel reste un impensé, absent du site du ministère et des formations prodiguées aux personnels. Sur le terrain, toutefois, les choses sont plus compliquées. Le Sgec, qui ne dispose que d'un simple pouvoir d'animation et de proposition, est incapable de s'avancer sur la mise en œuvre effective du fameux 3PF, au point de lancer une campagne de communication auprès des parents pour le faire connaître. C'est que l'enseignement catholique est un parfait négatif de l'enseignement public : si le second souffre de son hypercentralisation, le premier se singularise par la très grande autonomie de ses établissements.
La campagne « Stop Violences »
La campagne « Stop Violences » a été lancée le vendredi 2 mai 2025. C'est une campagne d'information et de sensibilisation sur les violences en milieu scolaire dans tous ses établissements, après le scandale de Notre-Dame de Bétharram qui a entraîné une libération de la parole sur le sujet. La campagne « Stop violences » a pour objectif d’« amplifier l'information et renforcer l'implication de tous les acteurs de l'école » sur ce sujet, a indiqué le Secrétariat général de l'enseignement catholique dans un communiqué 🡵.
Suite au lancement de cette campagne, Le collectif Stop Souffrances qui rassemble parents d'élèves, enseignants et personnels des établissements catholiques s'interroge sur l'efficacité réelle de ces mesures, et demande des changements profonds sur le terrain au-delà des effets d'annonce. Sophie, professeure au sein d'un établissement privé sous contrat, « n'a jamais entendu parler de cette campagne Stop Violences, à part aux informations ». 🡵
2025 La commission d'enquête parlementaire
En 2025, la commission « sur les modalités du contrôle par l'État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires » a été initiée après les révélations de Notre-Dame de Bétharram. Son rapport est rendu public début juillet :
Il met en lumière de nombreux thèmes :
- Des violences massives et systémiques
- Le « caractère propre » de l'enseignement privé en question
- La (quasi) absence de contrôles
- Le secret de la confession
Le rapport accorde une large place à l’« affaire Bétharram », et consacre également plusieurs pages à Riaumont.
A la suite de cette commission d'enquête parlementaire, une proposition de loi est prévue pour le mois d'octobre 🡵.
Voir aussi :
- Abbaye-école de Sorèze (1)
- André Guéguen (1)
- Collège de Combrée (3)
- Collège de l’Annonciation, à Seilh (1)
- Collège Ozanam de Limoges (7)
- Collège Richelieu à La-Roche-sur-Yon (1)
- Collège Saint François-Xavier d'Ustaritz (3)
- Collège Saint-François-Xavier de Vannes (2)
- Collège Saint-Jean de Pélussin (1)
- Collège Saint-Louis de la Guillotière (1)
- Collège Saint-Michel à Bruxelles (fiche uniquement)
- Collège Saint-Pierre, au Relecq-Kerhuon (5)
- Collège-lycée Saint-Augustin de Bitche (3)
- Collège-lycée Saint-Joseph de Nay (2)
- Dominicaines du Saint Nom de Jésus (2)
- Institut Notre-Dame d’Avranches (1)
- Institut Saint-Lô d’Agneaux (1)
- Institution Paul Mélizan (1)
- Institution Saint-Dominique de Neuilly (5)
- Institution Saint-Pierre, à Saint-Pé-de-Bigorre (2)
- L'Immaculée Conception de Pau (2)
- Le Kreisker à Saint-Pol-de-Léon (3)
- Notre Dame de Garaison (6)
- Notre-Dame de Bétharram (43)
- Notre-Dame du Sacré Cœur à Dax, dit Cendrillon (3)
- Notre-Dame-de-Sion (1)
- Père Jacques Choquer (1)
- Père Raymond Mélizan (1)
- Saint-Thomas-d’Aquin, à Oullins (3)
- Saint-Vincent Providence (1)
- Sainte Croix des Neiges (3)
- Sainte-Marie, à Chagny (2)
- École Saint-Genès de Bordeaux (1)
- École Saint-Pierre-Fourier (Collège Saint-Maur) (1)
- École Sainte-Marie à Quimper, dite le Likès (1)
- Établissement Saint-Bernard de Troyes (1)
- Établissement scolaire Stanislas (10)