Notre-Dame de Bétharram : témoignage de l'inspecteur d'académie

Le rapport d’inspection de 1996

Le rapport porte la conclusion suivante : « Par un concours malheureux de circonstances, cet établissement vient de connaître des moments difficiles. La qualité du travail qui y est effectué, l’ambiance et les relations de confiance qui y règnent et la volonté de changement qui existe à tous les niveaux sont autant d’éléments positifs et d’atouts pour la réussite de Notre-Dame de Bétharram ».

Source : Riposte Catholique

Le témoignage de l’inspecteur d’académie

L’inspecteur d’académie a passé une bonne partie de la journée sur place, il a interrogé une vingtaine de personnes : « Les gens que j’ai rencontrés m’ont dit ce qui s’était passé pour cette histoire de gifle, mais ils ne m’ont pas dit autre chose que ça, explique Camille. Et donc je n’ai pas cherché à savoir ce qui se passait dans les dortoirs ou dans des lieux de rencontre des élèves. Je suis reparti de l’établissement en ignorant totalement ce qui est actuellement reproché. »

Le jour de sa visite, l’inspecteur d’académie n’a pas pu rencontrer la professeure de mathématiques qui avait tenté d’alerter sur la situation dans l’établissement : elle était en arrêt de travail. Dans son rapport, la professeure est qualifiée d’« enseignante […] arrivée dans ce collège avec un état d’esprit très négatif [qui] aurait exprimé son intention de ‘démolir Bétharram’ considérant que cet établissement utilisait des méthodes éducatives d’un autre âge. »

À l’époque, il n’a jamais été question d’agressions sexuelles et de viols, rappelle Camille, qui conclut : « Si j’avais su, j’aurais eu sûrement un autre comportement… »

France Info

Réaction d’Alain Esquerre

« J’entends son acte de contrition, et faute avouée est à demi pardonnée », explique Alain Esquerre, mais il se dit tout de même « sidéré et révolté ». Il est notamment sidéré par « la désinvolture et la légèreté de cet inspecteur d’académie régional qui doit enquêter sur le dossier Bétharram et qui n’enquête pas sur la perte d’audition de cet enfant » dont le tympan a été percé après un coup au visage porté par un surveillant en 1996. Un inspecteur « payé pour faire un travail » et qui « nous dit aujourd’hui qu’il fait son acte de contrition en disant que ce travail » n’a pas été fait à l’époque.

France Info

Réaction de Françoise Gullung

« Si vous le lisez attentivement [le rapport d’inspection], vous verrez que les élèves interrogés, ce sont des lycéens, de grands élèves. Or, le problème concernait des collégiens. »
Françoise Gullung, dans l’émission C à vous

Informations complémentaires