Un prêtre de Guyane condamné à dix ans de réclusion criminelle

En août 2018, une jeune femme porte plainte dans l’hexagone. Elle prétend avoir été victime d’un prêtre de Guyane, quand elle avait entre 15 et 22 ans. Il s’agit du père Patrice François, qui a officié notamment à Rémire-Montjoly et à la cathédrale de Cayenne.

Les faits présumés vont de 2006 à 2013 à Rémire-Montjoly, Cayenne, Paris, Toulouse et Madrid en Espagne. Madrid, lieu des Journées Mondiales de la Jeunesse en 2011, où s’était rendu un groupe de pèlerins guyanais.

— Franceinfo

Le père Patrice François, du diocèse de Guyane, a été condamné par la cour criminelle de Cayenne ce vendredi à dix ans de réclusion criminelle et une interdiction définitive d’exercer une activité à titre bénévole ou professionnelle au contact des mineurs. La victime était âgée de 16 à 23 ans, une jeune femme au moment des faits, qui ont commencé en 2007 en Guyane.

— Franceinfo

Parcours du père Patrice François

• 2007 Patrice François est ordonné prêtre 🡵. Il prend la charge de la paroisse de Rémire-Montjoly 🡵.
• 2010 Arrivée à la paroisse-cathédrale Saint-Sauveur de Cayenne 🡵. Il y passera trois ans en tant que vicaire puis six années comme curé 🡵.
• 2018 Dépôt de plainte dans l’hexagone. La victime, un homme trans, l’accuse d’avoir commis les viols et agressions lorsqu’elle avait entre 15 et 22 ans. Le prêtre du diocèse et sa défense contestent les faits depuis le début et évoquent à la place une « relation consentie. » 🡵
• 2019 Départ pour deux ans en mission d’étude en Côte d’Ivoire pour commencer une formation en pastorale à l’université catholique d’Afrique de l’Ouest à Abidjan 🡵.
• 2020 Le père François est mis en examen pour viols et agressions sexuelles par personne abusant de l’autorité que lui confèrent ses fonctions 🡵.
• 2025 Le père Patrice François comparait devant la cour criminelle à Cayenne pour viol et agression sexuelle commis par une personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction 🡵. Il est condamné par la cour criminelle de Cayenne à dix ans de réclusion criminelle et une interdiction définitive d’exercer une activité à titre bénévole ou professionnelle au contact des mineurs 🡵. Il va faire appel, selon son avocat 🡵.