Bétharram : les mensonges de François Bayrou pour défendre une institution catholique

« Des « mensonges », écrit Mediapart, pour qui l’actuel premier ministre « ne pouvait ignorer les accusations qui pesaient déjà sur l’établissement à la fin des années 1990 ». Le site s’appuie sur plusieurs témoins, dont une enseignante et un parent d’élève qui ont réitéré leurs propos à l’AFP » 🡵.

Face à ce scandale, l’une des affaires de violences sexuelles les plus importantes en France, le silence du premier ministre interroge. Les plaintes et les témoignages se multiplient, mais François Bayrou, maire de Pau, ancien président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques et ex-ministre de l’éducation, garde le silence. Il n’a pas publié de communiqué, pas posté de message sur les réseaux sociaux et pas pris la parole pour condamner les faits ou simplement soutenir les plaignants, malgré les répercussions de cette affaire.

Surtout, l’une des rares fois où l’actuel premier ministre – qui a scolarisé plusieurs de ses six enfants à Notre-Dame-de-Bétharram, où son épouse a aussi enseigné le catéchisme – a été interrogé sur son niveau de connaissance du scandale, il a livré une explication mensongère, affirmant qu’il ignorait tout. « C’est vrai que la rumeur, il y a vingt-cinq ans, laissait entendre qu’il y avait eu des claques à l’internat. Mais de risques sexuels, je n’avais jamais entendu parler », a-t-il juré au Parisien en mars 2024.

Mediapart

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