L'abbé Prot : première reconnaissance par l'INIRR
Première reconnaissance par l’INIRR
Le lundi 9 Décembre 2024, la Présidente de l’INIRR a adressé à un membre du Collectif une « lettre de reconnaissance et de réparation en tant que victime de violences sexuelles dans l’Église ».
Informations complémentaires
Père Daniel Prot
L’abbé Prot est un prêtre pédocriminel du diocèse de Reims, décédé en 1986.
Il était très impliqué dans les activités de jeunes, et en particulier 🡵 :
- La colonie du Sourire de Reims ;
- Les Scouts de France, dont les camps étaient fréquentés par le prêtre ;
- La Maîtrise de la Cathédrale.
De nombreux témoignages évoquent :
- Le rituel du bain, le soir, dans le torrent voisin. La nudité intégrale y était de rigueur pour tous, y compris pour l’abbé 🡵 ;
- Les douches, qu’il prenait nu avec les enfants 🡵 ;
- L’usage d’un prétendu « suppositoire » administré par Daniel Prot aux enfants 🡵 ;
- L’inspection du « petit robinet », soigneusement «vérifié» et surtout manipulé par le prêtre, sans aucun consentement des enfants 🡵.
A sa mort, on a retrouvé des photographies d’enfants nus. Ces documents ont été détruits par d’autres prêtres.
Côté diocèse de Reims :
- L’ancien secrétaire personnel de Monseigneur Balland, archevêque de Reims de 1988 à 1995 indique que la pédophilie de l’abbé Prot était connue 🡵 ;
- Selon Mgr de Moulins Beaufort, la seule trace de l’Abbé Prot dans les archives du diocèse tient en deux lignes qui mentionnent la naissance du prêtre en 1940, son ordination à l’âge de 26 ans, et son décès en 1986. Rien d’autre 🡵.
Un Collectif des Victimes de l’abbé Daniel Prot s’est constitué. Au 1er décembre 2024, il a permis d’identifier une trentaine de victimes, dont certaines ont publié leur témoignage. Ce collectif peut être contacté par email (co.abuses.reims@gmail.com) ou via leur site internet. Les victimes d’autres prêtres rémois peuvent également contacter le collectif.
Première reconnaissance par l’INIRR
Le lundi 9 Décembre 2024, la Présidente de l’INIRR a adressé à un membre du Collectif une « lettre de reconnaissance et de réparation en tant que victime de violences sexuelles dans l’Église ».