L'abbé Pierre : un discernement vocationnel désastreux

Suite à l’article du journal Le Monde, les réseaux sociaux ont beaucoup commenté deux événements intimes de l’abbé Pierre :

Mais plus profondément, l’article décrit l’abbé Pierre extrêmement tourmenté, une véritable cocotte minute prête à exploser. Avant son ordination diaconale, il somatise, et se voit devenir fou, selon ses propres mots. A deux jours de son ordination diaconale, il sera examiné par un médecin pour savoir s’il faut ou non l’ordonner. Après son ordination sacerdotale, il sort du couvent sans autorisation, ne tenant plus nerveusement à l’intérieur des murs. L’abbé Pierre est alors prêt à exploser. Conscients de cela, les capucins acceptent sa sortie pour rejoindre le clergé séculier dans le diocèse de Grenoble, moins d’un an après son ordination sacerdotale.

L’article du journal Le Monde brosse donc le portrait d’un homme qui n’aurait vraisemblablement jamais dû être ordonné. C’est d’ailleurs l’avis de frère Daniel Painblanc, provincial des capucins de France : « avec le recul que nous pouvons avoir aujourd’hui, j’estime qu’Henri Grouès, dont le caractère était incompatible avec la vie conventuelle, n’aurait jamais dû être capucin, ni être ordonné prêtre chez nous. »