Vingt ans après Spotlight, l'Église de Boston se relève doucement
À chaque signalement fait par une victime, les forces de l’ordre sont alertées, un communiqué publié et le prêtre retiré du ministère – s’il est toujours en activité. À chaque victime, l’institution propose un suivi psychologique à vie, financée par le diocèse, en plus d’une réparation financière.
— La Croix
« La transparence financière, c’est crucial, insiste Svea Fraser, cofondatrice de Voice of the Faithful. Quand on sait où va l’argent, on sait ce qu’il se passe dans le diocèse et ça permet de reconstruire petit à petit le lien de confiance qui a été brisé. »
— La Croix
Rappel : Normes mises en place dès 2002 par la conférence des évêques américains (USCCB)
https://www.usccb.org/offices/child-and-youth-protection/did-you-know
- Quel que soit le moment où l’abus s’est produit, un clerc tenu coupable d’abus sur mineurs est définitivement retiré de la prêtrise.
- Les antécédents judiciaires des candidats à la prêtrise font systématiquement l’objet d’une vérification systématique. Des tests psychologiques sont aussi menés systématiquement.
- Aucun accord de confidentialité (NDA) ne peut être conclu entre un diocèse et une victime, sauf demande expresse de cette dernière.
- Les paroisses qui ont été le théâtre d’abus sexuels doivent être informées « ouvertement, honnêtement et avec compassion » des allégations.
- Les évêques doivent communiquer régulièrement entre eux pour s’assurer qu’un clerc qui a commis un acte d’abus sexuel ne puisse être transféré d’un diocèse à l’autre.
Même si des affaires récentes montrent que ces normes ne sont pas toujours absolument respectées, elles vont dans le sens (dès 2002!) d’un engagement pour une « maison sûre ».