Les appels à Témoignages de la CRR
A ce jour, voici les appels à témoignages relayés par le site de la CRR :
- Augustins de l'Assomption : père Arthur HERVET
- Les Liens Brisés : le jésuite Louis Mouren, ainsi que son successeur
- Congrégation de la Mission (les lazaristes) : Père Vincent Goguey
- Les Focolari : Jean-Michel Merlin
- Frères franciscains de France-Belgique (OFM) : La Province franciscaine de France-Belgique a publié le 2 novembre 2023 un appel à témoignages concernant des actes graves à caractère sexuel commis, entre les années 1960 et 2000, par des frères à l'encontre de mineurs ou de personnes vulnérables qui ont fréquenté leurs communautés : à Lyon, Avignon, Fontenay-sous-Bois et Bernay ou des lieux d'apostolat comme Saint-Cyprien (24) et Tournemire (15), Le Havre (76).
- La Compagnie de Jésus : Père Gilbert Lamande
C'est l'occasion de se demander pourquoi les appels à témoignages ne sont pas systématiques… Rappelons aussi l'existence de coabuse, un outil unique pour rencontrer un « coabusé », une autre victime de votre agresseur.
Informations complémentaires
Père Arthur Hervet (1938-2020)
Appel à témoignage
Le père Arthur HERVET, religieux assomptionniste (1938-2020), est connu pour sa sollicitude envers les personnes fragiles, les pauvres et les petits. Il est l'auteur de plusieurs livres (« La péniche du Bon Dieu », « Ma vérité sur l'exclusion ») où il relate son engagement en faveur des exclus de nos sociétés. Il a travaillé dans plusieurs endroits notamment à Cachan, à Conflans-Sainte-Honorine, à Lille en ayant toujours à cœur de lutter contre la misère.
Depuis sa mort, en 2020, deux personnes se sont manifestées auprès des assomptionnistes pour relater des faits d'agressions sexuelles. Ces personnes, majeures au moment des faits, ont témoigné devant la Commission Reconnaissance et Réparation de la CORREF (conférence des religieux et religieuses de France) et ont été reconnues victimes. La congrégation des Assomptionnistes dans le souci d'établir la vérité des faits concernant l'un de ses membres, a commencé il y a quelques mois, à recueillir des témoignages de personnes ayant connu le père Arthur HERVET.
Pour permettre d'aller plus loin dans la reconnaissance d'éventuelles victimes, la congrégation sollicite toutes les personnes susceptibles d'apporter des éléments importants à prendre contact avec la cellule « Écoute-abus » de la congrégation.
Contact email : ecouteabus@assomption.org
Contact CRR : reconnaissancereparation.org
Ordre des Frères Mineurs, OFM
Remarque : La famille franciscaine comporte trois branches
- les Franciscains (Ordre des Frères Mineurs, OFM) 🡵
- les conventuels (Ordre des Frères Mineurs Conventuels, OFMconv) 🡵
- les capucins (Ordre des Frères Mineurs Capucins, (OFMCap) 🡵
Cet article ne concerne que l'Ordre des Frères Mineurs, OFM
Appel à témoins de la province franciscaine de France-Belgique
La Province Franciscaine de France-Belgique francophone, placée sous le patronage du Bienheureux Jean Duns Scot, a été érigée à Nevers, le mardi 30 avril 2013. Elle compte environ 135 religieux, pour une vingtaine de maisons 🡵.
La Province franciscaine de France-Belgique a publié le 2 novembre 2023 un appel à témoins concernant des actes graves à caractère sexuel commis, entre les années 1960 et 2000, par des frères à l'encontre de mineurs ou de personnes vulnérables qui ont fréquenté leurs communautés : à Lyon, Avignon, Fontenay-sous-Bois et Bernay ou des lieux d'apostolat comme Saint-Cyprien (24) et Tournemire (15), Le Havre (76).
Dans un souci de justice à l'égard des victimes, la Province invite toute personne ayant eu connaissance ou ayant été victime de faits condamnables de nature sexuelles commis par un frère franciscain et qui n'aurait pas encore eu la possibilité de se faire connaître,
à porter plainte auprès des services de police et de gendarmerie ou directement auprès du Procureur de la République
ou à prendre contact avec :
leur cellule d'écoute : 06 67 97 33 47 ; ecoutevictimes@franciscains.fr
ou la CRR, 226 rue du Faubourg Saint-Honoré, Paris 8e ; accueil@crr.contact ;
Voir aussi le site internet des franciscains.
Association les liens brisés
- https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782384091577-quand-le-diable-a-revetu-l-habit-recits-de-victimes-de-violences-sexuelles-dans-l-eglise-catholique-michele-fay-claire-horeau-collectif/
- https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/06/11/quand-le-diable-a-revetu-l-habit-des-victimes-de-pedocriminalite-denoncent-l-inertie-de-l-eglise_6238593_3232.html
- https://www.jesuites.com/abus-et-violences-sexuelles-appel-a-temoignages/
Ci-dessous, vous trouverez deux appels à témoins publiés par la Compagnie de Jésus, le 17 mars 2023 (première journée nationale de prière pour les victimes de violences et d'agressions sexuelles au sein de l'Église), mettant en cause, sans les nommer, deux jésuites qui se sont succédé à la direction de l'association « Les liens brisés ». Cette mesure concrète atteste de la ferme résolution prise par les jésuites « de faire la lumière sur les exactions commises dans le passé, […] afin de permettre à d'éventuelles personnes victimes de se faire connaître », peut-on lire dans la newsletter jésuite n° 92 du même jour.
À la suite de la sortie du livre Quand le diable a revêtu l'habit et à l’article paru dans Le Monde du 11 juin 2024, la Compagnie a modifié le premier appel concernant Les liens brisés #1, y ajoutant le nom du jésuite mis en cause, Louis Mouren.
Louis Mouren, jésuite – Association les liens brisés #1
Les faits concernent l’association les liens brisés, fondée en 1954, domiciliée à Paris, d'abord rue Linné, puis rue Notre-Dame de Lorette jusqu'à sa dissolution en 2013.
La personne victime, un homme, a relaté des faits d'attouchement, d'agressions sexuelles et de viol alors qu'elle avait de 13 à 17 ans entre 1966/67 et 1972.
Le jésuite mis en cause, Louis Mouren, aujourd'hui décédé, fondateur-responsable de l'association, prenait en charge de jeunes orphelins, notamment dans l'orphelinat des Sœurs de Saint-Vincent de Paul, situé rue de Lorraine à Saint-Germain en Laye, les plaçait dans des écoles (école Saint-Euverte à Orléans, collège Saint-Nicolas de Vaugirard,…) et finançait leur scolarité.Les faits relatés ont eu lieu au 42 rue de Grenelle à Paris, et à l'école Saint-Euverte à Orléans.
(publié le 17 mars 2023 – Mis à jour le 11 juin 2024)
Association les liens brisés #2
Le jésuite directeur de l'association les liens brisés de 1985 à 1998, aujourd'hui décédé, est suspecté de s'être rendu coupable d'agressions sexuelles sur des jeunes femmes accueillies par l'association (attentat à la pudeur et attouchement sous prétexte de massages thérapeutiques et de soins gynécologiques). Ces faits auraient eu lieu dans un appartement appartenant à l'association situé 42 rue Notre-Dame de Lorette à Paris.
En 1998, des bénévoles ont reçu un témoignage d'une jeune femme accueillie par l'association et ont alerté le Provincial des jésuites qui a décidé de relever de ses fonctions au sein de l'association le jésuite concerné.
(publié le 17 mars 2023)
Voir aussi :
Père Vincent Goguey
- https://www.sudouest.fr/landes/dax/landes-un-pretre-lazariste-du-berceau-vise-par-deux-plaintes-pour-des-agressions-sexuelles-21430401.php
- https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/09/13/le-combat-de-trois-jeunes-femmes-victimes-d-un-pretre-lazariste-une-emprise-physique-et-spirituelle_6315596_3224.html
- https://diocese40.fr/lettre-de-mgr-nicolas-souchu/
- https://diocese40.fr/communique-du-1er-octobre-2024/
- https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/pretre-soupconne-d-agressions-sexuelles-pourquoi-est-il-dans-les-landes-depuis-plusieurs-annees-2835672
- https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/landes-le-diocese-choisit-un-pretre-accuse-d-agression-sexuelle-pour-accompagner-des-jeunes-en-voyage-2938413
- https://www.youtube.com/watch?v=_TRQDA36RwQ
- https://x.com/ntrouiller/status/1839586677976625272
- https://www.golias-editions.fr/2024/10/17/diocese-de-dax-a-quoi-joue-leveque-souchu/
Père Vincent Goguey n'a jamais été condamné par la justice, et n'a donc jamais été reconnu coupable devant la justice française. Cependant, l'Église lui a imposé plusieurs restrictions de ministère et une enquête canonique l'a qualifié d’« absolument récidiviste dans son comportement délictueux ».
Début des années 2000
Les premiers signalements internes à l'église remonteraient au début des années 2000 🡵.
2011 Une première plainte
Une femme (« Karima ») porte plainte au tribunal ecclésiastique de Lille, puis au civil pour des faits datant de 2002 puis 2011. Sans succès. « On m'a juste appris que G. était en sursis » auprès des autorités ecclésiastiques, se rappelle-t-elle 🡵.
2018 Une seconde plainte
Une autre femme (« Claire ») porte plainte pour « agression sexuelle » qu'elle situe en 2015. Elle contacte le responsable des lazaristes de l'époque, qui la reçoit, lui demande pardon et lui indique avoir pris des « mesures », sans plus de précisions 🡵.
2019 Une monition canonique
Une première monition canonique (un avertissement avant d'éventuelles sanctions) est adressée au père Goguey pour son « comportement tactile » avec les personnes qu'il accompagnait 🡵.
Mgr Nicolas Souchu étant informé de restriction de ministère en 2020 (« Ne plus faire d'accompagnement spirituel ni d'entendre des confessions dans un espace fermé, à l'abri de tout regard » « suite à une seconde plainte déposée contre lui » (la seconde plainte date de 2018) 🡵), on peut supposer que celles-ci accompagnaient la monition canonique… à moins qu'elles ne datent de la seconde plainte c'est à dire de 2018.
2020 Arrivée du père Vincent Goguey dans le diocèse Aire et Dax. Mgr Souchu est informé des restrictions de ministère
Au mois de novembre 2020, le père Vincent Goguey est mis au service du diocèse au Berceau, à Saint-Vincent-de-Paul 🡵 après trois années en poste en Dordogne 🡵.
Quelques semaines après sa nomination, le Visiteur de la congrégation (le père Mauvais 🡵) informe Mgr Souchu des restrictions de ministère concernant ce prêtre 🡵 : « Ne plus faire d'accompagnement spirituel ni d'entendre des confessions dans un espace fermé, à l'abri de tout regard » « suite à une seconde plainte déposée contre lui » (la seconde plainte date de 2018) 🡵.
D'étranges affirmations publiées en 2024
- « L'évêque l'assure, à l'époque, il n'a pas connaissance d'une affaire d'agression sexuelle le concernant. La nouvelle ne leur arrive qu'il y a peu, en août 2023 » 🡵.
- « Quand il a appris l'existence des plaintes en 2023, il a d'abord demandé au prêtre de partir nous assure le diocèse » 🡵.
2021 Levée des restrictions et affectation à la pastorale des jeunes… et nouveau témoignage d'agression
En novembre 2021, les restrictions sont levées et l'évêque en a été informé. Mgr Souchu a alors pensé que cette levée, indépendante de son autorité, s'imposait à lui, et nomme le père Goguey à la pastorale des jeunes 🡵.
Eté 2022 pélé en Espagne et pélé VTT
Pèlerinage en Espagne pour les 15-20 ans : il y a même des photos souvenirs publiées (exhumées par l'autrice Natalia Trouiller sur X), où l'on peut voir le prêtre accusé, en short, se pencher sur un groupe d'adolescentes assises sur la plage, ou encore ce prêtre Vincent qui fait un selfie avec l'évêque, entouré d'adolescentes. 🡵
Pélé VTT : « À aucun moment, les encadrants n'ont été mis au courant des accusations qui visaient le prêtre », nous a-t-elle confirmé. Au diocèse de Dax, une autre source confirme : « ui, seul l'évêque était au courant des accusations ». Monseigneur Souchu n'a donc averti ni les organisateurs de la sortie VTT ni les parents qui ont confié leurs enfants pour cette sortie. 🡵
Maître Nadia Debbache, l'avocate de deux plaignantes contre ce prêtre, est atterrée : « Quand on a un prêtre qui est mis en cause, à plusieurs reprises, pour des faits de nature sexuelle à l'égard de jeunes, est-ce qu'on lui confie des missions au contact de jeunes ? Il y a de quoi s'inquiéter du comportement des responsables religieux qui doivent gérer ce type de situation ». L'avocate ajoute, indignée, que les organisateurs de la sortie VTT qu'a encadrée le prêtre accusé n'étaient pas informés de la situation.
2023 Le père Vincent Goguey est « absolument récidiviste dans son comportement délictueux » selon l'enquête canonique préliminaire
Avant l'été, une femme (« Léa ») écrit au provincial et à Mgr Souchu pour leur faire part de l'agression qu'elle a subi en 2017 de la part du père Vincent Goguey 🡵.
En juin 2023, Mgr Souchu demande au Visiteur actuel de faire une enquête préliminaire, en expliquant que ce prêtre ne pouvait pas rester au Berceau. Il est relevé de ses missions auprès du diocèse au mois de septembre de la même année 🡵. Mgr Souchu n'explique cependant pas pourquoi il a laissé le père Goguey en poste l'été.
En juin 2023, Le père Pellefigue [supérieur de la communauté des Lazaristes du Berceau] assure aussi au Monde avoir transmis un signalement au procureur de la République de Nanterre en juin 2023, mais n'avoir reçu « qu'une réponse formelle de réception » 🡵. « Léa » indique qu'il ne sera retrouvé aucune trace de ce signalement 🡵.
En juin 2023, le Visiteur (provincial des Lazaristes) ordonne de faire une enquête préliminaire 🡵 (à la demande de Mgr Souchu 🡵) diligentée par le vice-official du tribunal interdiocésain de Paris. Dans le cadre de celle-ci, « Léa » est auditionnée 🡵. L'enquête conclut, le 27 novembre 2023, à un « fumus delicti », c'est-à-dire que l'Église considère que l'accusation est vraisemblable. Il est aussi précisé que le père Vincent Goguey est « absolument récidiviste dans son comportement délictueux ». Pour autant, le rapport préconise « la réprimande et le précepte, qui semblent plus appropriés (…) vu qu'il n'y a pas stricto sensu d'abus sexuel, mais certainement des gestes à connotation sexuelle contraires au sixième commandement du Décalogue » 🡵.
2024 Une réprimande, des restrictions de ministère… Un retour au Berceau et au moins une nouvelle plainte
Suite à l'enquête de 2023, une réprimande est administrée par le père Frédéric Pellefigue, supérieur de la communauté des lazaristes, le 19 février 2024. « Je vous exhorte à prendre conscience du devoir de changer absolument votre comportement en adoptant la réserve nécessaire qui prévaut dans les relations humaines, en particulier avec les femmes », lui demande le Visiteur provincial de France 🡵.
Suite à cette enquête, le Visiteur a donné à ce prêtre trois restrictions dans son ministère :
- ne pas avoir de contact avec les personnes plaignantes (ce prêtre était très actif sur les réseaux sociaux).
- Pas d'accompagnement spirituel de femmes de moins de 30 ans pour 5 ans.
- Pas de confessions de femmes de moins de 30 ans pour 5 ans.
Le Visiteur a ajouté une demande de suivi psychologique.
Visiblement, les faits ont été jugés plus que crédibles, quand on voit qu'il avait eu en 2020-2021 pour seule interdiction de « Ne plus faire d'accompagnement spirituel ni d'entendre des confessions dans un espace fermé, à l'abri de tout regard ».
Le 1er mars 2024, le père Vincent Goguey revient au Berceau, avec l'accord de Mgr Nicolas Souchu, « sans qu'il ait de mission dans le diocèse » 🡵, tout en sachant que ce lieu accueille des événements diocésains, y compris en lien avec l'aumônerie étudiante 🡵.
En septembre, « Une plainte a été déposée au parquet de Nanterre. Elle vient d'arriver au parquet de Dax. Tant que la justice civile ne s'est pas prononcée, l'enquête canonique ne peut pas se réaliser » selon Mgr Nicolas Souchu 🡵. Selon le Monde, « le parquet de Nanterre confirme que « deux plaintes concernant trois victimes de faits d'agression sexuelle » lui ont été transmises, dont il s'est dessaisi au profit du « procureur de la République du domicile de l'auteur présumé, le procureur du tribunal judiciaire de Dax » 🡵.
À la lecture des faits et de leur chronologie, faire passer le traitement de cette affaire sur le compte d'un manque de discernement relève de l'imposture. Malgré les révélations qui surgissent dans le monde entier, malgré les travaux de la Ciase en France, nombre de responsables religieux ne changent pas leur pratique et font perdurer l'immunité sacerdotale (Cf. Golias Hebdo n°835 et l'analyse du sociologue Josselin Tricou). Ce qui montre l'ampleur de la tâche qu'il reste à accomplir en la matière.
Jean-Michel Merlin
Appel à témoins du 2 janvier 2024
Le Mouvement des FOCOLARI, mouvement ecclésial, mandatait un Cabinet indépendant après la révélation de faits délictueux commis par l'un de ses membres, Monsieur Jean-Michel MERLIN.
Ce dernier était accusé d’agressions sexuelles sur mineurs et majeurs, commises au fil des années au sein de ce mouvement religieux. Nombre de victimes se manifestaient et rapportaient les actes commis à leur encontre.Le Tribunal Judiciaire de Nanterre, fort de ces éléments, saisissait la Brigade Territoriale de Protection de la Famille de la Sûreté Territoriale des Hauts de Seine, chargée de la poursuite des investigations, et notamment de la recherche de témoins et victimes non encore identifiés.
Toute personne susceptible d'apporter des éléments intéressant l'enquête, ou souhaitant signaler des faits dont elle aurait été victime en lien avec la présente affaire, peut contacter la Brigade Territoriale de Protection de la Famille par courriel à l'adresse suivante :
appelatemoin-btpf92@interieur.gouv.fr (7j/7, 24h/24)
Compagnie de Jésus
- https://www.jesuites.com/
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Compagnie_de_J%C3%A9sus
- https://www.jesuites.com/abus-et-violences-sexuelles-appel-a-temoignages/
- https://covijez.over.blog/2025/05/collectif-des-victimes-d-abus-sexuels-par-des-pretres-jesuites-7.html
- https://www.facebook.com/groups/1910594509715823/
Appel à témoignages
Le site internet des jésuites dispose d’une page regroupant les appels à témoignages. Ils concernent :
- Jean Mambrino, jésuite
- Henry Collard, Albert Stevens et Jules Francken, jésuites – Collège Saint-Michel à Bruxelles
- Gilbert Lamande, jésuite – Saint-Louis de Gonzague Paris (Franklin)
- Louis Mouren, jésuite – Association les liens brisés #1
- Association les liens brisés #2
Collectif des victimes d'abus sexuels par des prêtres jésuites
Ce collectif a pour vocation de rassembler le plus grand nombre de victimes d'agressions sexuelles commises par des prêtres jésuites ou des laïcs employés par la Compagnie de Jésus, afin de les aider à se libérer de l'emprise mortifère toujours active de leurs agresseurs (enfermement, isolement, culpabilité, honte, peur, silence), les encourager à parler et à échanger leurs expériences. Il vise aussi à permettre d'établir un dialogue réel et de travailler de concert avec les jésuites sur un certain nombre d'objectifs essentiels pour briser le silence et rendre dignité et justice aux victimes. Toute personne sensible à cette démarche peut aussi rejoindre ce collectif 🡵.
- Le groupe Facebook : https://www.facebook.com/groups/1910594509715823/
- Le site Internet : https://covijez.over.blog/2025/05/collectif-des-victimes-d-abus-sexuels-par-des-pretres-jesuites-7.html
- Email : covijez@gmail.com
Voir aussi :
- Association les liens brisés (7)
- Collège Saint-Louis de la Guillotière (1)
- Collège Saint-Michel à Bruxelles (fiche uniquement)
- Père Gilbert Lamande (2)
- Père Marko Rupnik (18)
Père Gilbert Lamande
Gilbert Lamande, jésuite – Saint-Louis de Gonzague Paris (Franklin)
« Huit témoignages de personnes victimes mettant en cause Gilbert Lamande, jésuite, ont été recueillis par la cellule d'écoute et de prévention des abus de la Province EOF.
Gilbert Lamande a été père spirituel et chargé de catéchèse au Petit Collège (primaire) de l'établissement scolaire Saint-Louis-de-Gonzague (Franklin) à Paris de 1946 à 1977. Il est décédé en 2000.
Les accusations portent sur les faits suivants : attouchements sexuels sur des garçons et filles mineurs au cours de confessions, d'entretiens, d'activités parascolaires et de camps de jeunes. »(Publié le 25 septembre 2023)
Suite cet appel, 21 témoignages nous ont été adressés. Huit concernent de nouvelles personnes victimes de violences subies de la part Gilbert Lamande.
(Mis à jour le 27 novembre 2023)