Abbé Pierre : News en vrac

Propos de Véronique Margron, dans l’Heure du Monde

La non reconnaissance des faits entraîne le silence, entraîne l’impunité de l’auteur et fait qu’il y a tant et tant de victimes. Donc à vrai dire, ça met très en colère. Encore une fois, il faut bien mesurer qu’on parle de faits très graves. On parle de violences sexuelles. L’abbé Pierre est mort, mais les victimes, elles sont vivantes, vous comprenez ? Et donc il n’est pas question de dire « On va faire une sorte de procès fantoche, d’un mort qui ne peut pas se défendre ». On est en train de dire qu’il faut tenter de réparer ce qui peut l’être des vivants d’aujourd’hui. Et pour ça, il faut faire la clarté sur hier sur ces pages si sombres, parce qu’hier c’est dans la chair des victimes. Donc on doit cela aux vivants.

Véronique Margron, L’Heure du Monde

« L’Abbé Pierre, une vie de combats » : avant même la sortie du film, une victime avait témoigné

La Cellule Investigation de Radio France révèle qu’avant la sortie du film, Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre, impliqués dans le long métrage, avaient connaissance du témoignage d’une victime du prêtre. Mais l’équipe du film n’en sera pas informée.

France Info