Abbé Pierre : news en vrac
- https://www.la-croix.com/religion/affaire-abbe-pierre-ce-que-revelent-les-archives-de-l-eglise-de-france-20240919
- https://www.liberation.fr/societe/religions/affaire-abbe-pierre-le-vatican-savait-depuis-au-moins-1959-20240917_P57N4HGNB5AEDGKUTSNPGPAE7I/
- https://www.la-croix.com/a-vif/abbe-pierre-qui-savait-quoi-20240918
- https://www.liberation.fr/societe/affaire-abbe-pierre-les-dossiers-bien-gardes-de-leglise-catholique-20240917_BHPK2R26MZC3PA7TS4HUDQYAXM/
- https://www.francebleu.fr/infos/societe/une-evidence-l-eveque-du-diocese-de-grenoble-vienne-explique-l-ouverture-des-archives-concernant-l-abbe-pierre-1823391
- https://www.francetvinfo.fr/enquetes-franceinfo/enquete-quand-l-abbe-pierre-menacait-ceux-qui-denoncaient-ses-agissements_6770512.html
Les deux articles de référence de la semaine
Et aussi : L’abbé Pierre dans années 50, un résumé de l’INA
L’abbé Pierre interdit de confesser
À défaut de dénoncer ces crimes et agressions sexuelles, l’Église catholique avait interdit l’abbé Pierre de confesser.
L’abbé Pierre a bien fait l’objet de sanctions. D’après les documents consultés par Libération, il lui a été interdit de recevoir des confessions, une sanction dont il a demandé la levée à plusieurs reprises.
En 1966, le vicaire général de Versailles sollicite auprès de Mgr Roger Etchegaray, sur demande de l’abbé Pierre, que le prêtre puisse donner la confession dans le diocèse.
Ce à quoi Mgr Etchegaray, à l’époque secrétaire général de l’épiscopat, répond « qu’il ne serait pas sage de lui donner (ces) pouvoirs ». « Même s’il s’est calmé ces derniers temps, il reste très fragile », ajoute ce dernier, relevant même un mensonge de l’abbé Pierre : « Il prétend avoir les pouvoirs (de confesser) déjà dans l’archidiocèse de Rouen. Ce n’est certainement pas vrai pour la province ecclésiastique, ce serait à vérifier pour ce qui regarde le diocèse même de Rouen », précise-t-il.
— La Croix
L’abbé Pierre « un terrible pécheur » ou comment évacuer la question systémique
Ce qu’a dit François, il faut le reconnaître, pose question. L’abbé, apprend-on d’abord, était « un terrible pécheur ». S’il s’agissait de cela, ses actes ne nous regarderaient pas. Cette pieuse considération évacue la question criminelle et relègue au second plan le système de pouvoir qui permet aux abus de prospérer. En somme, c’est la théorie de la brebis galeuse, dont on nous jetait le pelage à la figure il y a un quart de siècle, quand nous étions une poignée à publier les premières enquêtes sur les abus dans l’Église. On n’a pas tellement avancé.
L’abbé Pierre allait voir des prostituée en Suisse
Et l’une d’entre elles avait déjà témoigné sur TF1 dans l’émission « Ciel, mon mardi ! » le 15 mai 1990.
Emission le 19h30 du 15/09/24 sur la RTS:
- 4:42 : le début du reportage
- 6:04 : la séquence de l’émission « Ciel, mon mardi ! »
Cacher l’abbé Pierre par peur du scandale
Mgr Villot proposera dans plusieurs courriers de l’envoyer définitivement au sein d’un pays « sous-alimenté » ou dans « un pays de lépreux ».
— La Croix
Nous avons vu l’évêque de Grenoble. Comme tout le monde, il souhaite que vous puissiez vous cacher un an.
— Lettre de 1958 adressée à l’abbé Pierre par le curé chargé de le surveiller. Source France Info
Le nom de l’abbé Pierre disparaît peu à peu de l’espace public
De nombreuses municipalités ont annoncé leur intention de renommer certaines rues portant le nom de l’abbé Pierre.
La question des archives
Le fonctionnement des archives de l’Église expliqué par Bernadette Sauvaget dans Libération
A Grenoble
L’ouverture des archives concernant l’abbé Pierre est une évidence pour Mgr Eychenne.
Rappel : le 25 août 2024, dans le Dauphiné Libéré, il jugeait cela illégal.
Et les archives ailleurs ?
Dans le contexte de l’ouverture des archives de l’Église de France et de celles du diocèse de Grenoble, se pose la question de l’ouverture des archives du Vatican ou encore du diocèse de Québec. Pour le moment, l’un comme l’autre n’ont pas fait part de leur intention de suivre l’exemple français.
L’étonnante réaction de la CEF
Depuis cet été, la CEF n’a vraisemblablement pas demandé à quelqu’un de lire les archives et de faire un rapport.
Bilan : Mgr Eric de Moulins-Beaufort affirme des choses contredites dans la semaine par des journalistes qui ont lu les archives de la CEF tout juste ouvertes depuis une semaine.