Le père Millet accompagne un pèlerinage alors qu'il aurait fait l'objet de sanctions canoniques lui interdisant de faire de l'accompagnement spirituel
Faute de publicité dans le diocèse de Cahors, les sanctions canoniques dont fait l’objet le père Florent Millet ne sont que peu ou pas appliquées. C’est ainsi qu’il a pu accompagner en Terre sainte, du 12 au 19 novembre 2022, un groupe de pèlerins.
Informations complémentaires
Père Florent Millet
- Septembre 2016 : nomination comme vicaire général 🡵
- Mars 2018 : début de mission comme recteur à Rocamadour 🡵
- Mars 2022 : sanction canonique qui lui interdit l’accompagnement spirituels de groupes ou de fidèles 🡵
- Juillet 2022 : fin de mission comme vicaire général. Officiellement, le sanctuaire de Rocamadour lui prenait de plus en plus de temps 🡵. En pratique, être sous sanction canonique quand on est vicaire général a probablement dû être compliqué à assumer.
- Novembre 2022 : 45 paroissiens du diocèse de Cahors, dans le Lot, sont partis en pèlerinage en Terre Sainte, de Bethléem à Jérusalem, du 12 au 19 novembre 2022, accompagnés par le père Florent Millet 🡵 alors que la sanction canonique lui interdit l’accompagnement spirituels de groupes ou de fidèles
- Mai 2023 : devant l’incapacité de l’évêque de Cahors, Mgr Camiade, à prendre les mesures appropriées, Mgr de Kerimel, évêque de Toulouse, a fait un signalement à la congrégation de la Doctrine pour la Foi, et une plainte au nouveau tribunal national pénal canonique a été déposée il y a deux semaines [Mai 2023, d’après la date de l’article]. L’avocat ecclésiastique a pointé plusieurs delicta graviora. 🡵
- Juillet 2023 : une plainte est déposée contre le Père Florent Millet 🡵
- Mars 2024 : Le père Franz de Boer accusé de viol, le Père Florent Millet est choisi par l’évêché pour le remplacer 🡵
- Octobre 2026 : « Pressions inacceptables, méthodes brutales » : le festival de musique sacrée claque la porte du Sanctuaire, dénonçant un « management toxique » 🡵.