Un blasphème lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques ?

Il n’y avait jamais eu d’intention de manquer de respect à quelque groupe religieux que ce soit. […] Si des gens se sont sentis offensés, nous sommes vraiment désolés

Anne Descamps, directrice de la communication de Paris 2024, citée par Le Parisien

Mgr Emmanuel Gobilliard (délégué de l’Église catholique en France pour les JO)

Mgr Emmanuel Gobilliard tente l’apaisement dans La Croix

Mgr Dominique Rey

Ce fut une souffrance de voir ces blasphèmes lors de la #ceremoniedouverture

Nous n’acceptons pas l’injure.

Ces jeux doivent être un moment de fraternité pour les Nations.

J’invite chaque Chrétien à entrer dans une démarche de réparation et de prière.

— @MgrDominiqueRey

## Mgr Marc Aillet

Je célèbre la messe aujourd’hui en réparation pour cette représentation blasphématoire de la Cène, injure faite à des centaines de millions de chrétiens. « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font »

— @MgrMAillet

Mgr Nicolas Brouwet

Une véritable offense a été faite au Seigneur à Paris lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques par la représentation d’une parodie de la Dernière Cène. Ces Jeux qui unissent tant de nations dans la recherche du dépassement des capacités physiques et de l’esprit d’équipe – plus vite, plus haut, plus fort, ensemble – ont été manipulés pour outrager la foi chrétienne en l’un de ces plus grands mystères : le don que le Christ fait de lui-même dans son Eucharistie.

Alors qu’à partir de ce dimanche nous lisons le discours sur le Pain de Vie, nous voulons redire solennellement notre attachement au Christ dont nous sommes les disciples libres, joyeux et fiers.

Je demande aux prêtres de célébrer une messe de réparation et de proposer une Heure Sainte devant le Saint-Sacrement aux communautés paroissiales et aux communautés religieuses.

Je demande a tous les fidèles dispersés pendant ces vacances, de s’associer là où ils sont, à cette profession de notre foi.

Je célèbrerai cette messe et je presiderai l’Heure Sainte samedi prochain 3 août à 9 heures à la cathédrale de Nîmes.

Le Christ est Seigneur ! Il est notre Salut et notre Espérance.

• Mgr Nicolas BROUWET

— Mgr Nicolas BROUWET

Et également…

Je me fiche des JO et de leur cérémonie d’ouverture. Mais le communiqué des évêques, ça, ça m’énerve. Ce qui nuit à l’Église et qui blasphème le nom de Dieu, ce n’est pas une bête fête païenne, c’est le mal que des hommes, surtout chrétiens, surtout clercs, font à d’autres. 1/9

Un évêque qui profane le sacrement de réconciliation pour assouvir ses désirs sexuels, voilà un immense blasphème. 2/9

Des responsables catholiques qui continuent d’afficher des œuvres dont la création a été l’occasion pour l’auteur de commettre des atrocités, voilà un sacrilège blessant. 3/9

Des clercs médiatiques protégés malgré leurs actes répréhensibles pour éviter le scandale, voilà l’hypocrisie odieuse qui détourne les gens de la foi. 4/9

Des personnes incitées à sauter sans parachute dans la vie consacrée puis maltraitées, abusées et enfin abandonnées sans ressources, sans aide et sans compassion, voilà l’insulte faite aux chrétiens. 5/9

Des victimes culpabilisées jusqu’à ce qu’elles accordent leur pardon pour faire obstacle à la justice et assurer la tranquillité de bourreaux dont le repentir laisse à désirer, voilà l’iniquité qui crie vers Dieu. 6/9

Bref, absolument personne ne perdra la foi à cause d’un spectacle rappelant vaguement une œuvre célèbre. En revanche, beaucoup ont quitté l’Église (et même le Christ) à cause de la protection complaisante que son clergé offre à des criminels. 7/9

Quand Jésus dit « Ce que vous faites au plus petit des miens, c’est à moi que vous le faites », il ne parle pas des portraits qu’on a faits de lui. On n’aura pas à lui rendre compte de saynètes à la gomme mais des âmes que nous aurons brisées ou laisser briser sans réagir. 8/9

Inutile de jouer les indignés quand l’héritage culturel chrétien devient un folklore rigolo car les gens n’ont aucune raison de respecter une institution qui est, dans bien trop de cas, la première à cracher sur Dieu. 9/9

— @emma_delaere

Et si on veut vraiment s’indigner au nom de l’Évangile, on n’aura certainement pas manqué de le faire ces dernières semaines à propos des pauvres, sans-abris ou migrants précaires chassés de Paris en violation de l’Évangile selon Matthieu chapitre 25.

— @OBrother_op