Accusé du délit de schisme, Mgr Carlo Maria Vigano est excommunié
Rome annonce l’excommunication latae sententiae de Mgr Carlo Maria Vigano, accusé du délit de schisme. pic.twitter.com/AXi2I3YYeN
— Antoine-Marie Izoard (@AMizoard) July 5, 2024
« Je répudie, rejette et condamne les scandales, les erreurs et les hérésies de Jorge Mario Bergoglio, qui a une gestion du pouvoir absolument tyrannique », avait fustigé Mgr Carlo Maria Vigano, à la fin du mois de juin. Ces propos, et d’autres, ont valu à cet archevêque ultraconservateur une excommunication (la peine la plus grave encourue dans l’Église), a annoncé le Dicastère pour la doctrine de la foi, vendredi 5 juillet.
Le communiqué publié par le Saint-Siège précise que le prélat de 83 ans est condamné pour « schisme », en raison de son « refus de reconnaître et de se soumettre au souverain pontife ». Une telle sanction – qui n’est pas une exclusion de l’Église mais revient à une privation du droit de recevoir ou de donner les sacrements – est exceptionnelle dans l’Église, surtout pour un évêque.
— La Croix
Les précédentes excommunications
- 2006 Mgr Emmanuel Milingo, pour l’ordination épiscopale illicite de quatre prêtres mariés à Washington D.C. (États-Unis).
- 1988 Mgr Marcel Lefebvre, fondateur et supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX), ordonnait quatre évêques sans l’accord de Rome, provoquant son excommunication ainsi que celle des quatre prêtres – elle fut levée pour ces derniers en 2009 par Benoît XVI. Mgr Antonio de Castro Mayer, évêque ayant participé à la célébration liturgique, avait reçu la même sanction.