Dans la communauté de l'Emmanuel, le père Benoît Moulay accusé de viols protégé par Mgr Le Saux

« Benoît Moulay n’aurait jamais dû devenir prêtre. [les archives diocésaines] attestent que les responsables du séminaire de Nantes, où Moulay suivait sa formation, s’étaient opposés à l’unanimité, en 1997, à son ordination. »

« [motifs du refus:] « une immaturité affective lourde », « un esprit de supériorité à l’égard des gens simples », « son obsession pour tout ce qui concerne la morale sexuelle et conjugale », « Il nous paraît inapte à vivre une relation chaste », tranchent les responsables du séminaire. »

« Pourtant, Jacques Benoit-Gonnin, responsable alors des séminaristes et des prêtres à l’Emmanuel, insiste pour que l’Église catholique passe outre. (avec succès) »

Quand Benoît Moulay « est déplacé à Rennes en 2017, son nouveau diocèse d’affectation n’est pas prévenu de son passé » (agressions sexuelles et viols).

« Mais une fois que l’on parle, c’est la descente aux enfers. Je m’attendais à être soutenue [par les instances de l’Église, ndlr]. Mais ça n’a pas été le cas », constate Flore avec amertume."

Ce qui a déclenché le renvoi de Benoît Moulay: ses crimes ? NON ! La désobéissance ! Quand il a quitté l’abbaye où il était assigné à résidence par l’Église…

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