Père René Luc et Cap Missio : des témoignages

Pétition, cris d’orfraie sur les RS… À entendre la petite musique qui monte ces jours-ci, nous aurions un nouveau martyr en la personne du père René-Luc, débarqué de l’école d’évangélisation Cap Missio qu’il a fondée.

Tout arrive, voyez: dans ce 🧶je vais défendre l’évêque. ⬇️

René-Luc, donc, que vous voyez ici en photo non retouchée. Il n’en existe pas sur internet: ce pur produit des Béatitudes, élevé à Tressaint et biberonné à Jeunesse Lumière contrôle d’une main de fer son image. Voyez la différence avec la photo du site de Cap Missio.

Cette histoire d’image n’est pas anecdotique. Elle est au contraire révélatrice d’une façon très particulière de concevoir l’évangélisation. Le produit, c’est René-Luc. Et le contrôle s’exerce, comme souligné par les enquêteurs canoniques, sur les fors interne et externe.

Car pour rappel, suite à une visite canonique demandée par Mgr Turini, l’année en cours de la dizaine de jeunes capmissionnaires a été stoppée. En cause: l’alerte lancée par les intendants de Cap Missio sur des dysfonctionnements graves, mettant en cause le bien-être des jeunes. Les intendants ne sont là que depuis deux ans. Or, d’autres alertes ont été données auparavant par des anciens, qui ont prévenu l’évêque auxiliaire de Montpellier, Mgr Guellec. Celui-ci s’est contenté de jeter ses notes à la poubelle, comme le montre cet échange avec une victime.

Ça c’est un truc qui me fume. Mgr Guellec, qui n’est pas juriste de formation, ne conserve pas les alertes qui lui sont faites (il n’y a pas eu que celle-ci) et ne les a visiblement pas montrées à un magistrat.

Ce

N’est

Plus

Possible

D’agir

Ainsi

En

Sinon, sur le fond de l’affaire, c’est quand même hallucinant. Voilà des tas de gens qui pétitionnent et fulminent parce qu’on aurait arrêté cette œuvre « magnifique » à cause de « quelques personnes fragiles psychologiquement ».

C’est faux. Je connais plusieurs d’entre eux. Les jeunes qui ont lancé l’alerte sont bien insérés, ont un job, une pratique religieuse sans problème, une vie amicale et/ou amoureuse tout à fait conforme à leur âge. En revanche, quand dans une des alertes envoyées à @EgliseHerault je lis ceci :

Je demande aux pétitionnaires: sérieux ?? En admettant (soyons fous) que cette promo n’ait accueilli que des gens fragiles, ça voudrait dire qu’il y a un 🤬🤬 de problème de recrutement. Et ce ne sont pas les seuls dégâts, sur une seule année. Et quand bien même, depuis quand dans l’Église on méprise les plus fragiles ?

Rien ne va dans cette défense.

Il n’y avait pas grand chose d’autre à faire qu’arrêter les frais, d’autant que les autorités civiles commençaient à s’interroger sérieusement. Quand les RG s’intéressent à une communauté, eux qu’il faut supplier pour qu’ils le fassent en général, c’est qu’il y a un éléphant dans la pièce. Ce qui est extrêmement violent pour les victimes, c’est de se voir du jour au lendemain traitées par l’opinion publique catho comme des faibles, des complices de « ceux qui veulent détruire l’Église », voire des menaces.

Les victimes sont AVANT TOUT des jeunes suffisamment cathos pour donner une année sabbatique pour Dieu. Ils ont subi des choses scandaleuses. Notre solidarité doit aller d’abord à eux, prunelle des yeux de l’Église. Si la défense des copains ou du gagne-pain passe avant cette considération primordiale, on se fourvoie.

Donc: sur ce coup là, merci Mgr Turini. ⏹️