Rapport de l'audit national des cellules d'accueil et d'écoute des diocèses français

« Il n’est aujourd’hui pas possible d’obtenir une estimation globale fiable du nombre de personnes ayant sollicité les cellules, et la plupart des cellules rencontrées n’élaborent pas de bilan annuel de manière pérenne. »

Pas de supervision pour 2/3 les écoutants.. et pour les autres, c’est parfois juste un café… parfois une fois par an. « La plupart des écoutants n’ont pas reçu de formation spécifique en matière de traumatologie / violences sexuelles. »

« Les membres de cellules n’ayant pas reçu de formation dédiée ont systématiquement exprimé le souhait d’en suivre une, en soulignant souvent des besoins d’outils pratiques. »

« Les cellules réorientent rarement les personnes hors de leur périmètre initial (mineurs ayant subi des violences sexuelles en cadre ecclésial). » « Les cellules orientent également peu vers d’autres structures externes (France Victimes, CRIAVS,…) ».

« La moitié des personnes victimes rencontrées ignoraient l’existence de la cellule avant d’être mises en lien avec elle par un tiers ou par la cellule elle-même. »  « La communication entre les diocèses et les communautés religieuses a pu être source de complexité dans tous les parcours de personnes victimes concernées. »

« Un fonctionnement qui repose fréquemment sur peu de personnes effectivement disponibles et/ou formées à l’écoute. »