Les Béatitudes poursuivent leurs formations toxiques, comme si de rien n'était…

De @remy_Infirmiere : Voici ce que je viens d’écrire à M. Antoine Pasquier FC: ( par contre je n’ai pas pu commenter sur le site de Famille Chrétienne je ne retrouve pas le post)

Bonjour Monsieur,

En tant qu’ancienne des Béatitudes et victimes de diverses dérives liées en particulier à l’autorité et à une vision spirituelle particulière, je profite de votre disponibilité pour vous demander un éclaircissement.

Le prêtre Martin Prevel, en tant que prêtre des Béatitudes est lié par l’obéissance à cette communauté. Si vous avez un partenariat avec lui, c’est donc obligatoirement validé et en accord avec ses supérieurs. Il apparaît d’ailleurs avec l’habit communautaire bien reconnaissable sur la photo. Il n’y a donc pas de distinction qui fonctionne, le faire intervenir c’est faire intervenir un membre de la communauté et donc la cautionner. Premier élément.

Deuxième élément aucun avis ni mention d’une quelconque prudence, face à ce que vous présentez comme du « coaching », qui est enregistré, donc un enseignement au final. Car le psycho-spirituel promu par la communauté a été signalé par les instances ecclésiastiques (CEF, en 2005 et 2011, dans des travaux accessibles au public) et il est demandé de ne plus le pratiquer. Or que puis-je voir dans les propos de M.Martin-Prevel sur le site Aletia: il faut « évangéliser ses émotions ». Sachant que je possède les documents communautaires sur « la gestion des émotions » qui font partie des enseignements lié au psycho spirituel et que cet injonction a l’« évangélisation des émotions » ressemble à s’y méprendre à ce qu’il a y dans les écrits que je possède, cela laisse planer d’énormes doutes sur le fait que M.Martin-Prevel pratique le même psycho-spirituel que celui qui m’a bousillé la vie. Je vous invite donc à la plus grande prudence et à faire évaluer par la CEF la contribution de ce monsieur.

Pour info, une émotion est de l’ordre de la réaction donc incontrôlable, vouloir « l’évangéliser » ou quoi que ce se soit d’autre, c’est prétendre à tord qu’on est responsable de celle-ci, parce qu’on devrait en faire quelque chose. Alors même qu’on ne peut juste que la ressentir ! Cela fait culpabiliser à bon compte en faisant croire que l’on peut et doit contrôler ce qui est de l’ordre d’une réaction physiologique. Pire encore « transformer en vertu » une émotion qui par essence n’est ni bonne, ni mauvaise est une aberration qui renforce encore la culpabilité.

Je parle ici des émotions: la peur, la colère, la joie, la surprise et la tristesse.

Pas des sentiments qui sont autres choses. Et qu’ils ne faut surtout pas confondre, comme aime si bien le faire cette communauté qui adore les confusions. Qui sont si pratique pour échapper aux critiques.