Sainte-Marie, à Chagny
- [Semaine du 10 au 16 mars 2025]
Enseignement privé catholique : Sainte-Marie de Chagny
Informations complémentaires
Sainte-Marie, à Chagny
- https://www.lejsl.com/faits-divers-justice/2025/03/14/viols-a-l-ancien-pensionnat-de-chagny-le-frere-louis-avait-aussi-enseigne-a-la-clayette
- https://www.lejsl.com/faits-divers-justice/2022/02/12/des-baisers-baveux-qui-me-donnaient-envie-de-vomir
- https://www.lejsl.com/faits-divers-justice/2024/03/12/pensionnat-sainte-marie-un-autre-ancien-eleve-denonce-des-viols
- https://www.lejsl.com/faits-divers-justice/2025/03/13/pensionnat-sainte-marie-les-violences-sexuelles-reconnues-deux-victimes-indemnisees
Désigné comme l'agresseur d'au moins deux jeunes élèves dans les années 1960, le frère Louis – Germain Maret pour l'état civil – a été en poste au Pensionnat de Chagny entre 1955 et 1990. Auparavant, il avait enseigné à l'école des maristes de La Clayette, dans le Brionnais.
Deux hommes, aujourd'hui âgés de 70 ans, viennent de recevoir une indemnisation dans le cadre d'un protocole de reconnaissance et de réparation : la congrégation des frères maristes, qui dirigeait l'établissement, reconnaît qu'ils ont été victimes de viols et d'agressions sexuelles par des religieux à la fin des années 1960.
Les deux témoignages ont été publiés dans la presse:
- Le premier évoquait une agression sexuelle commise par frère Louis (alors enseignant et surveillant de dortoir) dans les années 1960 🡵.
- Le second concernait des viols commis par frère Louis et des attouchements commis par un autre frère dit « la bique » 🡵.
Chronologie des faits selon le JSL 🡵
- 1862-2015 : la congrégation religieuse des frères maristes s'implante à Chagny ; le curé lui confie la charge de l'école qu'il a fait construire. Les frères développent l'établissement scolaire, doté d'un pensionnat pour les internes et qui restera longtemps réservé aux garçons.
- 1967 : Gilbert (prénom d'emprunt) subit des attouchements et un viol par le frère infirmier (frère Louis, alias Germain Maret). Étant donné l'ancienneté des faits, ceux-ci sont prescrits pénalement.
- 1965-1967 : Didier, pensionnaire alors âgé de 11 ans, est victime d'agressions sexuelles par un religieux, de viols par le frère Louis et d'une tentative d'agression sexuelle de la part d'un laïc.
- 1974 : selon les mémoires du frère Bernard Meha, ancien directeur de l'établissement aujourd'hui décédé, un enseignant laïc est renvoyé après avoir commis des gestes réprouvés par les bonnes mœurs.
- Années 1970 : Vincent (prénom d'emprunt), pensionnaire à Chagny entre 1970 et 1976, affirme avoir vu un instituteur laïc commettre de nombreux attouchements sur certains élèves, durant la classe.
- 2021 : Gilbert entame une procédure auprès de la Commission reconnaissance et réparation. En 2024, Didier fait de même.
- Janvier 2025 : signature des protocoles de reconnaissance et de réparation. Virement par la congrégation des sommes convenues en reconnaissance des faits et de leurs conséquences durables et récurrentes sur les victimes.