Pierre-Étienne Albert

Pierre-Étienne Albert

De 1985 à 2000, l’ancien « frère Albert » a commis des atteintes sexuelles avec « violence, menace, contrainte ou surprise » sur une cinquantaine de mineurs, au sein de la communauté des Béatitudes 🡵.

• 1975 Pierre-Étienne Albert entre dans la communauté des Béatitudes où sa fonction de chantre lui permettra de beaucoup se déplacer dans les différentes maisons de la communauté.
• 1981 Il prononce ses vœux dans la communauté.
• 1989 Pierre-Étienne alerte sur « ses tentations et son attirance pour les enfants » Gérard Croissant (« Ephraïm »), Philippe Madre, Fernand Sanchez et enfin le P. François-Xavier Wallays.
• 2000 Pierre-Étienne Albert rejoint l’abbaye de Bonnecombe après plusieurs mutations 🡵.
• 2001 L’instruction déclenchée à Avranches (Manche) à la suite d’un signalement fait par l’aide sociale à l’enfance a débouché sur un non-lieu pour prescription (concernant une victime) et incompétence territoriale (concernant une quinzaine d’autres). Le parquet aurait alors dû saisir les juridictions compétentes mais n’en a rien fait 🡵.
• 2003 Premier procès. Le juge s’était finalement déclaré incompétent et a transmis le dossier au parquet, qui n’y a pas donné suite 🡵.
• 2005 Pierre-Étienne Albert est relevé de ses vœux.
• 2007 Murielle Gauthier envoie un courrier au procureur qui déclenche des poursuites. Par la suite, elle sera exclue des Béatitudes pour avoir dénoncé Pierre-Étienne Albert, et trois autres membres de l’abbaye de Bonnecombe subiront le même sort pour l’avoir soutenue 🡵.
• 2011 Pierre-Étienne Albert est condamné à cinq ans de prison. Il était jugé pour agressions sexuelles sur 38 enfants 🡵, autres tombant sous le coup de la prescription 🡵.
• 2015 Jugé une seconde fois pour une victime qui s’était fait connaitre à l’occasion du procès précédent. Pierre-Etienne Albert reconnait l’intégralité des faits et il est condamné à 3 mois de prison, avec confusion de peine 🡵.
• 2025 Pierre-Étienne Albert est à nouveau condamné à un an de prison avec confusion des peines pour des agressions sexuelles commises en 1990 sur un garçon de 9 ans. Cette fois-ci, Pierre-Étienne Albert nie les faits dont il est accusé 🡵.