1996 En décembre, une mère de famille avait révèle les agissements du père René Bissey au vicaire général, le père Michel Morcel 🡵. Convoqué par ce dernier, le père René Bissey reconnait les faits 🡵.
1997 En janvier, Mgr Pican convoque le père Bissey 🡵. Il sait également qu'il y avait eu d'autres victimes, Bissey lui-même l'ayant avoué au vicaire général 🡵. Dès le printemps 1997, René Bissey est expédié en maison de repos. Hospitalisé deux fois en unité psychiatrique, il suit une thérapie 🡵.
1998 En septembre, Mgr Pican affecte le père Bissey dans une paroisse en banlieue de Caen. Cette décision pousse un homme de 24 ans à dénoncer, au commissariat de police de Caen, les actes de pédophilie répétés qu'il a subis de la part du prêtre à partir de l'âge de 12 ans. Placé aussitôt en garde à vue, René Bissey confirme les faits 🡵.
2000
En Janvier Mgr Pican est mis en examen pour non-dénonciation de crimes, après les plaintes de quatre familles de victimes estimant qu'en tant que supérieur hiérarchique, l'évêque connaissait les agissements du prêtre et n'avait pas cherché à les faire cesser. Mgr Pican refuse alors de répondre aux questions relatives à l'entretien qu'il avait eu avec le père Bissey en 1996 🡵.
En octobre, le père Bissey est reconnu coupable de « viols et agressions sexuelles sur onze mineurs » et condamné à dix-huit ans de réclusion par la cour d'assises du Calvados 🡵.
2001 Le 4 septembre, Mgr Pierre Pican est condamné à trois mois de prison avec sursis pour ne pas avoir signalé à la justice les comportements pédocriminels de l'abbé René Bissey 🡵. S'il conteste le bien-fondé de sa condamnation, Mgr Pican renonce à faire appel « dans une volonté d'apaisement » à l'égard des victimes 🡵.