- [Semaine du 6 au 12 janvier 2025]
Le père Mawuena Hounto, fidei donum, ne s'est pas présenté à son procès
- [Semaine du 15 au 21 juillet 2024]
Un prêtre du diocèse de Belfort-Montbéliard accusé d'agression sexuelle
Informations complémentaires
Père Mawuena Hounto
2023
- Juillet Une paroissienne indique aux enquêteurs avoir été victime d’une agression sexuelle au domicile du prêtre à Belfort, « après une réception, sur fond d’alcool, qui avait suivie la messe » 🡵. Conduite de force dans la chambre, la victime est bloquée par son agresseur. Couché sur le lit, il tente de lui retirer ses vêtements et glisse sa main sous son tee-shirt. Alors qu’elle lui somme d’arrêter et se débat, le prêtre, qui a enlevé son pantalon, la plaque contre un mur et se frotte à elle. Le calvaire se termine au bout de quelques minutes et la victime parvient à s’enfuir 🡵. Elle dépose plainte auprès du commissariat de la ville et l’évêché avait signalé concomitamment les faits au parquet 🡵.
- Août Le père Mawuena Hounto repart dans son pays d’origine, officiellement pour préparer les obsèques de son père 🡵. Il ne reviendra plus jamais en France.
- Automne : Mgr Denis Jachiet a connaissance des accusations, suspend le prêtre de l’exercice public du ministère et ouvre une enquête canonique préliminaire. Rien n’est dit au fidèles.
2024
- Juillet, mise en examen du prêtre par le Parquet. Il est placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès 🡵. Des paroissiens découvrent dans la presse la mise en examen 🡵.
2025
- Janvier : lors du procès en l’absence du prêtre resté au Togo (Par la voix de son avocate, le prêtre explique au tribunal être souffrant et ne pas pouvoir revenir en France pour le moment), le tribunal est allé au-delà des réquisitions du parquet en condamnant Mawuena Hounto à une peine d’un an de prison ferme avec mandat d’arrêt. Il lui est également interdit de paraître de manière définitive sur le territoire français et d’y exercer la fonction de vicaire 🡵. « Le processus canonique, suspendu en l’attente de la décision de la justice d’État, va désormais se poursuivre, notamment via son évêque au Togo à qui je [Mgr Denis Jachiet] communique la sentence du Tribunal de Belfort » 🡵.