1977 Les circonstances de son arrivée à Tarasteix, loin de sa Bretagne natale, restent opaques 🡵. Il entreprend la restauration du Monastère de Tarasteix qui prend le nom de Notre-Dame de l'Espérance 🡵. A partir de cette année, il ne reçoit plus de mission de l'Église catholique (ni de son diocèse d'origine de Djibouti ni de celui de Tarbes et Lourdes où il réside depuis 1977) 🡵.
1991 Mgr Jean Sahuquet communique pour indiquer que l'ancienne Abbaye de Tarasteix n'est pas propriété du diocèse de Tarbes et Lourdes. L'Abbé Jean-Claude Mercier n'y réside qu'à titre privé. Il n'a reçu aucune mission de l'évêque 🡵.
2017 Un signalement est effectué par l'Église au procureur de la République de Tarbes. En 2024, l'avocat général dira : « je regrette le silence de l'Église qui a tardé jusqu'en 2017 pour se rapprocher du procureur de la République de Tarbes, alors qu'elle était en possession de plusieurs signalements concernant l'abbé Mercier. » 🡵.
2018 Classement sans suite puisque les faits dénoncés étaient tous prescrits 🡵.
2021
Avec la CIASE, près d'une trentaine de témoignages parviennent sur le bureau du procureur de Tarbes 🡵.
L'évêque de Tarbes de l'époque Mgr Brouwet interdit à l'Abbé Jean-Claude Mercier de célébrer les sacrements 🡵.
Ouverture d'une enquête préliminaire pour des faits de viols présumés 🡵.
Il quitte de lui-même l'Église catholique pour rejoindre la Petite Église Apostolique Vieille Catholique, qui est une Église séparée de Rome 🡵.
2022 Renvoi de l'état clérical à la suite d'une enquête canonique 🡵.
2023
Placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête menée par la Brigade de Recherche de Tarbes sur des faits de viols et agressions sexuelles sur mineurs ou jeunes majeurs dénoncés par 7 victimes pour une période allant de 1970 à 2006, au cours de séjours à l'abbaye de Tarasteix. Les faits sont prescrits pour 5 des victimes 🡵. Selon Franceinfo, lors de sa garde à vue, le religieux avait reconnu des « plaisirs charnels » et des « dérapages » avec plusieurs mineurs, tous consentants selon lui. « Je regrette d'avoir fait des anomalies », a déclaré l'ancien abbé Jean-Claude Mercier devant les juges 🡵.
Une affaire de chantage est jugée devant le tribunal judiciaire de Tarbes. Jean-Claude Mercier était, cette fois-ci, dans le rôle de la victime à qui la prévenue a extorqué plusieurs milliers d'euros. La prévenue, âgée de 52 ans, était en effet accusée d'avoir fait chanter l'ancien abbé de Tarasteix et de lui avoir extorqué 6700€, puis 1400€ entre 2021 et juillet 2023 🡵.
2025 Jean-Claude Mercier devrait être jugé au mois d'octobre.