André Guéguen
- [Semaine du 12 au 18 mai 2025]
Le Kreisker à Saint-Pol-de-Léon : une douzaine d'anciens élèves dénoncent des violences physiques et sexuelles
Informations complémentaires
André Guéguen
Parcours
- 1963-1984 : enseignant au Kreisker à Saint-Pol-de-Léon 🡵
- 1984-1996 : directeur du collège Saint-Ursule 🡵
- 1996-2002 : à Douarnenez 🡵
Aujourd'hui diacre à la paroisse de Saint-Pol-de-Léon 🡵.
Accusations
En 2025, des témoignages publiés dans Splann ! accusent André Guéguen de violences.
Un autre professeur, déjà cité plus haut, a marqué plusieurs générations d'élèves : André Guéguen. Celui-ci est cité par près d'une dizaine d'anciens élèves interrogés par Splann ! comme étant l'auteur de nombreuses violences physiques.
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Claude, qui se définit lui-même comme un élève « bagarreur », assure qu'il avait « droit à Guéguen une fois par semaine ». Il se remémore un épisode lors duquel il aurait couru dans les escaliers du Kreisker avant d'être corrigé par le professeur. « Il m'a tabassé à un point que, alors que j'avais essayé de me protéger, j'ai vu tout noir avec des petits points blancs. J'étais complètement sonné. Pendant trois-quatre jours, je n'ai pas pu poser ma joue gonflée sur l'oreiller », certifie de sa voix rauque le pêcheur à la retraite de 63 ans.
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Splann ! a pu rencontrer André Guéguen le 24 avril dernier à son domicile. Le professeur à la retraite – il a enseigné au sein de l'établissement privé catholique, de 1963 à 1984, avant de devenir directeur du collège Saint-Ursule de 1984 à 1996 puis d'être affecté à Douarnenez jusqu'à sa retraite en 2002 – « assume » une seule forme de violence envers les élèves. « Oui, c'est vrai, il m'est arrivé de donner des gifles. Parfois peut-être par énervement », admet le retraité âgé de plus de 80 ans. Mais pas davantage. « Des parents – pas beaucoup – ont demandé des comptes. J'avais de plutôt bonnes relations avec eux dans l'ensemble. Certains participaient à la catéchèse avec moi. »
André Guéguen ajoute que « la pression était assez forte (au sein de l'établissement, NDLR). Donc, il y avait de la discipline, je le reconnais. » Quant aux « raclées » évoquées par d'anciens élèves, l'ancien professeur les réfute catégoriquement : « Non, je refuse. Il n'y a eu aucune méchanceté de ma part. Sûrement pas. » En l'application des lois, André Guéguen bénéficie bien entendu de la présomption d'innocence.
— Splann!