Abbé Philippe Peignot

Abbé Philippe Peignot

Remarque : l'abbé Philippe Peignot est l'oncle de l'actuel supérieur du district français, l'abbé Gonzague Peignot 🡵.

Dates clé

• Educateur à Riaumont où il aurait agressé au mois trois jeunes 🡵.
• 1982 Ordonné prêtre 🡵 par Mgr Lefebvre.
• 1985-1987 En Champagne-Ardenne.
• 1986 Signalé à sa hiérarchie pour des faits d'abus sexuels présumés. Il a bénéficié de plusieurs mutations en Belgique ou en France (notamment à Lourdes), où des restrictions n'auraient été que peu ou pas appliquées 🡵.
• 1987-1988 Il exerce un an à Lourdes 🡵.
• 1988-1993 Déplacé à Bruxelles 🡵.
• 1990 André alerte les instances de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X sur le cas de son agresseur présumé. En retour, il affirme avoir reçu du supérieur général un courrier lui annonçant qu'une monition canonique, un avertissement grave, avait été prise à l'encontre de l'abbé 🡵.
• 1993-2002 Déplacé à Conflans-Saint-Honorine, où il aurait continué d'abuser d'enfants et d'adolescents, en étant aumônier de la troupe Charles-de-Foucauld jusqu'en 2002 🡵.
• 2002 Déplacé à Ruffec (Indre), en tant qu'aumônier auprès de religieuses 🡵.
• 2013 Début du procès canonique de la part de la Congrégation pour la doctrine de la foi 🡵.
• 2014 Condamné par la Congrégation pour la Doctrine de la foi à l'interdiction de tout apostolat auprès de mineurs 🡵. Il est envoyé en « pénitence » au couvent de Montgardin 🡵.
• 2015 N'acceptant pas la sanction de 2014, il quitte la Fraternité pour se réfugier chez une famille sympathisante près de Bordeaux 🡵, ou il célèbre durant une période dans l'église d'Espiet 🡵.
• 2017 Une information judiciaire est ouverte à La Roche-sur-Yon (Vendée) à la suite de la plainte d'André, à la fin de l'année 2016 🡵.

Accusations

Il est accusé de violences sexuelles par huit personnes en Belgique et en France 🡵.

• Plainte déposée par Bruno Raout en 2021. Il accuse Philippe Peignot de violences sexuelles, alors que ce dernier était encadrant à Riaumont, à la fin des années 1970 🡵. La plainte est classée sans suite pour prescription 🡵
• Plainte déposée par André en 2012 🡵, qui accuse Philippe Peignot alors qu'il était à la FSSPX 🡵. Il l'a dénoncé en 1990 à sa hiérarchie, en vain. « Mes propres parents ont participé à l'étouffement, relate-t-il. Mon père était substitut du procureur, il connaissait la loi. Mais il ne fallait pas faire du tort à la « bonne œuvre » de Mgr Lefebvre… » 🡵. La procédure est rapidement classée sans suite pour des raisons de prescription 🡵.
• Philippe Peignot a reconnu avoir abusé de Vincent Lambert 🡵.