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Mgr Olivier Leborgne

Dates clés

• 1963 Naissance 🡵
• 1991 Ordonné prêtre pour le diocèse de Versailles 🡵
• 2003-2004 Vicaire épiscopal chargé de la formation 🡵
• 2004-2014 Vicaire général du diocèse de Versailles 🡵
• 2005-2014 Vicaire épiscopal pour Versailles 🡵
• 2010-2014 Vicaire épiscopal pour le Vésinet 🡵
• 2014-2020 Évêque d'Amiens 🡵
• 2019-2022 Vice-président de la Conférence des Évêques de France 🡵
• Depuis 2020 Évêque d'Arras 🡵

Affaires médiatisées

Communauté de Riaumont

Je n'ai pas de responsabilité directe concernant les communautés religieuses, mais je ne peux m'en désintéresser vu le contexte. Je suis en lien avec le père abbé de Fongombault qui m'assure de sa vigilance. J'attends que la justice se prononce, cela fait 11 ans que ça dure. Je n'exclus aucune possibilité dès que la justice aura tranché.

— actu.fr

Après la condamnation du père Alain Hocquemiller, Mgr Olivier Leborgne et Dom Jean PATEAU, Père Abbé de l'Abbaye Notre-Dame de Fontgombault annoncent 🡵 :

• la poursuite de la procédure canonique (indiquant implicitement qu'une procédure canonique est en cours) ;
• le renforcement des mesures conservatoires déjà prises : le père Alain Hocquemiller avait interdiction de confesser et d'accompagner des mineurs, il a à présent interdiction de tout ministère public ;
• l'instruction d'une visite canonique extraordinaire de la communauté de Riaumont à partir du mois de septembre 2025 🡵.

Abbé Xavier Lemblé

Mgr Leborgne communique officiellement pour annoncer les mesures conservatoires dont l'abbé Xavier Lemblé fait l'objet à la suite d'une plainte déposée par une personne majeure auprès du tribunal pénal canonique national 🡵.

Prises de paroles après la remise du rapport de la Ciase

À la suite de la remise du rapport de Ciase, Mgr Leborgne, qui était alors vice-président de la Conférence des Évêques de France, a eu des paroles extrêmement claires, comme par exemple celles-ci :

Mgr Olivier Leborgne. Je n'imaginais pas ces 216 000 victimes dans l'Église, par des clercs, ni ces 5,5 millions de personnes concernées dans l'ensemble de la population. Mon premier mouvement a été l'effroi, la honte. Vous vous dites : Comme c'est possible ? Comment on a pu ne pas le voir, ne pas y être attentif ? Comment on n'a pas écouté la parole des victimes ? C'est un phénomène social, mais dans l'Église, on avait l'Évangile et on aurait dû être en avance. On ne l'a pas été. C'est nous qui avons réclamé et financé la Ciase. Après l'effroi, ce qui domine, c'est la détermination. On espère que ce n'est pas un coup d'épée dans l'eau mais un moment historique qu'on vit. Pour l'Église, et par ricochet pour la société.

Le rapport évoque « une responsabilité systémique », « une indifférence cruelle »…

Je reçois ces termes en plein cœur, mais sans doute moins violemment que les victimes. Le rapport est très clair, il explique que ce n'était pas voulu et organisé, mais qu'il y a une succession de défaillances qui font que cela crée un effet de système. Avec 216 000 victimes, je ne peux que le constater.

Des prédateurs déplacés d'une paroisse à l'autre, des silences coupables, c'est terminé ?

Je voudrais pouvoir dire avec certitude que c'est terminé. Je l'espère. 2016 a été un moment très fort avec l'affaire Preynat. C'est la rencontre avec les victimes qui nous a fait basculer. On est devenu beaucoup plus durs.

— Le Parisien