<< Institution Saint-Dominique de Neuilly >>

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Institution Saint-Dominique de Neuilly

Mi-avril 2015, cinq plaintes ont été déposées et 10 personnes sont visées par des signalements dans le cadre de l'enquête. « Ce sont des instituteurs, des prêtres, des surveillants, des membres de l'encadrement, des professeurs du secondaire… » 🡵.

Les personnes mises en cause

Les plaintes visent plusieurs enseignants et encadrants sur une période qui va des années 1980 aux années 2000 🡵.

Voici quelques personnes mises en cause. On ne sait pas si toutes sont visées par des dépôts de plaintes.

Un frère de saint Jean un peu trop « affectueux » : des faits avaient été signalés en 1995. Par la suite, ce frère issu de la communauté de Saint-Jean a été condamné, en 2019, à six mois de prison pour détention d'images à caractère pédopornographique. Il avait également été mis en cause pour des faits d'agression sexuelle commis en 1999 sur un mineur. Des faits prescrits, mais qui étaient connus de sa congrégation, qui lui avait délivré une « interdiction morale » de fréquenter des mineurs 🡵.
Le préfet « Cheval », qui a été censeur à Saint-Dominique de Neuilly entre 1989 et 1997 🡵 🡵.
Le successeur du préfet « Cheval », arrivé en 1997, est accusé de viol 🡵. Lundi 7 avril, franceinfo a appris que l'homme en question vient d'être, à la suite de cette plainte, mis en retrait conservatoire à titre temporaire de ses fonctions de chef d'établissement du collège et du lycée de l'Institut Notre-Dame, à Saint-Germain en Laye ainsi que du lycée Jean-Paul II de Sartrouville 🡵.
Une maîtresse de CM1, dont certains se souviennent qu'elle avait tiré si fort sur l'oreille d'une fillette de sa classe que l'oreille s'était décollée, provoquant un saignement. D'autres élèves devenus aujourd'hui adultes rappellent comment cette même institutrice a pu, certains jours, en colère, traîner d'autres enfants par les cheveux entre les petites tables créant une peur panique chez tous les autres enfants de la classe 🡵.

Chronologie

Le 3 mars 2025, la DDEC92 publie un premier communiqué 🡵 indiquant qu'un surveillant de Bétharram (il s'agit du préfet « Cheval ») a également été censeur à Saint-Dominique de Neuilly entre 1989 et 1997. Des témoignages sont alors reçus et la DDEC92 publie un second communiqué dix jours plus tard 🡵.
Le 5 mars 2025, un groupe Facebook ouvre, et en moins de dix jours, des témoignages portant sur sept personnes accusées de faits très graves sont reçus : violences physiques, violences psychologiques, violences sexuelles. Cela concerne sans surprises le préfet « Cheval », mais également six autres personnes 🡵.
Le parquet de Nanterre ouvre une enquête préliminaire mi-mars 🡵.
Début avril 2025, une enquête de Libération 🡵 montre l'ampleur et l'étendue des faits reprochés. On apprend également avec cet article que c'est peut-être le premier contrôle de l'établissement : « Nous n'avons pas retrouvé de traces d'un précédent contrôle du fonctionnement de l'établissement », indique le rectorat.
Lundi 7 avril, à la suite d'une plainte, le successeur du préfet « Cheval » mis en retrait conservatoire à titre temporaire de ses fonctions de chef d'établissement du collège et du lycée de l'Institut Notre-Dame, à Saint-Germain en Laye ainsi que du lycée Jean-Paul II de Sartrouville 🡵.

Pour témoigner et/ou être écouté

Le procureur de la République

Pour porter à la connaissance des autorités judiciaires des faits de nature à revêtir une qualification pénale, l'adresse mail du Procureur de la République de Nanterre : Signalements-med.tj-nanterre@justice.fr

Services mis en place par l'académie fin mars 2025

un numéro unique « Stop Violence » accessible de 9h à 12h30 et de 14h à 17h30 du lundi au vendredi : 0 800 008 624
Une adresse mail unique pour recueillir la parole des personnels, des familles et des élèves : saint-dominique-ecoutes@ac-versailles.fr

Le groupe Facebook

Voir aussi :

Préfet "Cheval" (Congrégation de Bétharram) (7)