Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (Inirr)
Créée au lendemain de la remise ce rapport, l'Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (Inirr), partie de rien, est aujourd'hui constituée de 45 personnes dont quinze salariés. Pas moins de 1 732 personnes se sont adressées à elle en quatre ans. Plus de 1 200 ont été accompagnées, le collège a pris quelque 1 000 décisions qui relèvent d'une dimension financière et qui valident des dimensions restauratives. Comme son nom l'indique, cette instance a pour mission d'apporter reconnaissance et réparation. Ce n'est pas seulement une indemnisation.
C'est une réparation à deux volets : un volet financier, significatif car c'est un marqueur de reconnaissance ; un volet que l'on nomme justice restaurative qui a pour vocation de mobiliser le pouvoir d'agir des personnes victimes. Il y a enfin l'idée de faire bouger l'institution à l'origine des manquements qui ont permis l'avènement de ces violences sexuelles. La réparation vise les personnes victimes, et ceux qui sont à l'origine de cette violence.
— La Vie
Voir l'interview de Marie Derain de Vaucresson, présidente de l'Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (Inirr) par Sophie Lebrun pour La Vie.