<< Collège-lycée Saint-Augustin de Bitche >>

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Collège-lycée Saint-Augustin de Bitche

Le collège-lycée Saint-Augustin de Bitche était une institution catholique réputée en Moselle qui a fermé en 2012 🡵.

Plusieurs adultes ont été mis en cause

L'abbé Joseph Didelon (décédé), professeur de mathématiques à partir de 1968 est mis en cause par des dizaines de victimes, garçons et filles, pour des agressions sexuelles et des viols. Il quitte le collège précipitamment en 2000 après la plainte d'un père, officier au camp militaire de Bitche 🡵 🡵.
Claude Tuaillon, éducateur sportif chez les « moyens », arrivé en 1977 dans l'établissement. Il a quitté le collège précipitamment en 1987. Quatre ans plus tard, il sera écroué pour avoir agressé des enfants alors qu'il présidait le club de football de la Grange aux Bois, à Metz. Une plainte, classée pour prescription en 2012 a également été déposée contre lui en 2010 par un ancien élève, pour des faits commis en 1987 🡵.
Un professeur de musique 🡵.

2025 Médiatisation grâce à ICI Lorraine

En 2025, l'affaire « abbé Joseph Didelon » est révélée par la presse 🡵. Rapidement, d'autres victimes sont identifiées, et également d'autres agresseurs 🡵.

Qui savait ?

Après le premier article d'ICI Lorraine 🡵 incriminant exclusivement l'abbé Joseph Didelon, Mgr Philippe Ballot diffuse un communiqué 🡵. On y apprend que Mgr Philippe Ballot était au courant et que des victimes s'étaient déjà manifestées auprès de son prédécesseur, Mgr Jean-Christophe Lagleize. Cependant, ni Mgr Philippe Ballot, ni Mgr Jean-Christophe Lagleize n'ont communiqué au sujet de ce prêtre 🡵 🡵.

Avec le second article d'ICI Lorraine 🡵 on découvre que la direction du collège savait, donc, qu'au moins l'abbé Joseph Didelon abusait des enfants, et a demandé aux victimes de se taire. Les trois encadrants aujourd'hui incriminés ont tous été déplacés ou priés de quitter l'établissement, quand les plaintes se sont fait plus pesantes.

L'Inirr sollicitée par des victimes

L'Instance nationale indépendante de reconnaissance et réparation (Inirr), créée en novembre 2021 par la Conférence des évêques après le rapport de la commission Sauvé (nouvelle fenêtre)sur les abus sexuels dans l'Église, nous indique ce mardi que ce sont déjà « 26 victimes » qui l'ont contactée pour qu'elles les « accompagnent dans le chemin de la réparation et de la reconnaissance » 🡵.

Le parquet de Sarreguemines invite les victimes à déposer plainte

Un dispositif spécial a été mis en place au sein de la gendarmerie pour recueillir les plaintes. « Les plaignants doivent réussir à dater les faits, c'est primordial », appuie Olivier Glady. Car le risque est que les faits soient prescrits, d'autant qu'à partir de la fin des années 90, les laïcs ont petit à petit remplace les ecclésiastiques". Il n'empêche, le procureur l'affirme : « Chaque situation sera examinee individuellement, en prenant compte de la qualification des faits, soit correctionnelle, soit criminelle, eut aussi égard à l'inscription dans le temps et à l'âge des victimes au moment des faits. » 🡵

Voir aussi :

Père Joseph Didelon (3)