Je suis victime

IMPORTANT : si vous êtes mineur(e), merci de consulter la page « un enfant est victime ».

L'urgence : vous mettre en sécurité

Si vous vous trouvez dans une situation où vous risquez d'être de nouveau victime à court terme, la priorité est de vous protéger. Plusieurs cas de figure sont possibles :

Si vous êtes en capacité de refuser tout contact avec votre agresseur (par exemple, si c'est le curé de la paroisse, et que vous avez un logement, vous pouvez ne plus aller le rencontrer ni répondre au téléphone), coupez les ponts ! Ce n'est pas forcément facile à faire quand il y a une relation d'emprise, et votre agresseur ne manquera peut-être pas de vous culpabiliser par des messages… mais tennez bon ! Votre santé et votre vraie liberté est à ce prix.

Dans certaines situations, cela n'est pas possible. Par exemple, si vous êtes dans une communauté et que votre agresseur fait partie de cette même communauté, qui plus s'il est en responsabilité (maître/maîtresse des novices, supérieur(e), fondateur…), il ne vous est pas possible de l'éviter. Dans ce cas de figure, et si les responsables sont restés sourds à votre appel, il ne reste qu'une solution : la fuite. C'est radical. C'est difficile. C'est lourd de conséquences. Mais pensez aux conséquences à rester dans une situation qui vous détruit chaque jour un peu plus. Dans cette situation, il est absolument nécessaire de disposer de soutien extérieur pour vous aider sur le plan matériel et humain… et c'est là tout l'enjeu du point suivant.

Obtenir du soutien

Quitter un contexte dans lequel on est victime, c'est également et paradoxalement quitter une certaines forme de sécurité… même si celle-ci était le lieu d'abus.

–> est-ce qu'il faut séparer religieux/religieuse victime des autres ? Parce que quand on est dans une communauté, les problématiques sont un peu différentes…

L'urgence : prendre soin de vous

Se mettre en sécurité

Être soutenu

Et pour ceux qui ne veulent pas parler à des responsables catholiques, la Fédération France-Victimes a mis en place début juin 2019 une plateforme d'écoute et d'aide aux victimes regroupant des personnes spécialement formées et des professionnels reconnus, disponibles sept jours sur sept de 9 h à 21 h au 01 41 83 42 17 ou sur le site web de l'instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation.

Alerter les autorités civiles et religieuses

Pour éviter la répétition sur d'autres victimes

Si vous le souhaitez, retrouver d'autres victimes du même agresseur

Si vous le souhaitez, la voie de la justice