Père Jacques Marin
- 1929 Naissance dans l’Aisne 🡵.
- 1955 Ordination sacerdotale 🡵.
- Prêtre-ouvrier de la Mission de France pendant 30 ans 🡵.
- 1986-2013 Confesseur permanent (et unique confesseur) dans la communauté du Verbe de Vie et garant du charisme de la communauté 🡵 ce qui lui donnait un pouvoir immense.
- 2001 Première condamnation canonique du père Jacques Marin, prononcée par Mgr Gilson, alors prélat de la Mission de France, et ayant abouti à une interdiction de confesser pendant trois mois 🡵.
- 2002 Des victimes se plaignent à l’évêque de Tulle, Mgr Bernard Charrier 🡵.
- 2013 Mgr André Léonard suspend le père Jacques Marin de toutes ses fonctions suite aux plaintes d’un collectif d’anciens membres du Verbe de Vie.
- Entre 1985 et avril 2019 Accueilli dans la maison des Béatitudes de Nouan-le-Fuzelier 🡵 où il s’était mis au service de la communauté des Béatitudes pour prêcher des retraites et accompagner des fidèles 🡵.
- 2016 Un décret du prélat de la Mission de France finit par retirer au père Marin « la faculté d’entendre les confessions », invoquant pêle-mêle des « gestes et attitudes » déplacés, la surdité du clerc et son grand âge, 86 ans au moment du décret 🡵. La sentence avait été communiquée aux seules victimes à l’époque. 🡵. Aucune de ces plaintes n’a alors été transmise à la justice 🡵.
- Octobre 2019 Décès de Jacques Marin 🡵.
- 2023 Dissolution de la communauté du Verbe de Vie 🡵 qui pour cette raison ne pourra pas participer avec la Mission de France au processus mis en place par la CRR, malgré l’intention de la communauté du Verbe de Vie avant sa dissolution 🡵.
- 2024 Refus de la part de la Communauté des Béatitudes de partager une quelconque responsabilité, et refus d’adhérer à la CRR malgré la proposition de la Mission de France 🡵.
Invoquant son « charisme de guérison » et prétextant vouloir prier sur des femmes pour la guérison de leurs blessures psychiques - souvent des victimes qui avaient déjà été abusées sexuellement par le passé -, le père Marin pratiquait des attouchements à caractère sexuel. Il se serait aussi livré à des actes de voyeurisme. « Les abus dont se plaignent les victimes ne sont pas seulement sexuels, mais aussi spirituels », précise un proche du dossier.
— La Croix